Ce projet, élaboré en 28 points par le président américain Donald Trump, vise à mettre fin au conflit entre la Russie et l’Ukraine. Mais à Kiev, beaucoup dénoncent une première mouture qui, selon la presse, s’apparenterait à une forme de capitulation face aux exigences de Moscou. Au nombre des mesures les plus litigieuses, l’Ukraine serait contrainte de céder des territoires qu’elle n’a pas perdus sur le champ de bataille, de réduire la taille de son armée et de renoncer à toute perspective d’adhésion à l’OTAN.
Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, lors du point de presse de midi, à New York.
Pour répondre aux objections ukrainiennes, des négociateurs dépêchés par Kiev et Washington se sont réunis à Genève durant le week-end et ont arrêté une version amendée de l’accord, ramenée à 19 points. Les discussions doivent se poursuivre dans les prochains jours.
À New York, Stéphane Dujarric, le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, a indiqué lundi que l’organisation n’avait pas encore reçu la nouvelle version du document.
« Je ne crois pas que nous ayons été informés des conclusions de ces discussions à Genève », a-t-il dit lors d’un point de presse quotidien. « Cela ne signifie pas pour autant que nous n’en avons pas été informés ».
Une escalade des frappes russes
En attendant l’issue de ces consultations, la guerre, elle, se durcit. « Les hostilités continuent de ravager les communautés situées près de la ligne de front », a rappelé M. Dujarric.
Au cours du week-end, les villes ukrainiennes de Kharkiv, dans le nord-est, Dnipro, dans le centre, Odessa, dans le sud, et Zaporijjia, dans le sud-est, ont été visées par des frappes russes. Au moins 20 civils sont morts et plus d’une centaine ont été blessés, dont des enfants.
Des pompiers luttent contre un incendie provoqué par une frappe russe dans une école maternelle à Kharkiv, en Ukraine.
Le front humanitaire se délite
Sur le terrain, la situation humanitaire se dégrade rapidement. « Hier, une frappe de drone a endommagé les locaux d’une organisation humanitaire » à Korioukivka, dans le nord, a précisé le porte-parole. Quelques jours plus tôt, le 20 novembre, un travailleur humanitaire ukrainien avait été tué dans une frappe à Zaporijjia. Depuis septembre, trois humanitaires ont été tués et onze blessés.
Les infrastructures, elles aussi, souffrent de l’intensification des attaques. « Des coupures d’électricité à répétition se poursuivent dans tout le pays », en raison des dégâts cumulés infligés au réseau énergétique, a indiqué M. Dujarric.
Dans la région de Kharkiv, des quartiers entiers sont privés d’eau et de lumière. À Odessa, un terminal de ferries proche de la frontière roumaine a de nouveau été touché.
Malgré cela, l’aide continue d’arriver. Le 21 novembre, un convoi coordonné par le bureau onusien des affaires humanitaires a livré des kits d’hiver, des lampes solaires, des vivres et des produits d’hygiène à Dariivska, dans la région méridionale de Kherson.
Au total, près d’une trentaine de convois ont atteint cette année environ 30 000 personnes vivant au plus près des combats.
Pendant ce temps, les négociations se poursuivent. Et la guerre aussi.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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