Ce plan intègre les principales propositions de réforme du Secrétaire général dans une structure unique et cohérente afin de rationaliser les efforts et d’améliorer l’efficacité du système des Nations Unies.
Ce plan ne présente pas de nouvelles propositions, mais expose comment le système des Nations Unies entend faire progresser celles déjà en cours : 87 actions, regroupées en 31 lots de travaux répartis en 3 axes de travail, couvrant un large éventail de domaines, des opérations de maintien de la paix et de la réponse humanitaire aux technologies, aux services partagés et aux fusions institutionnelles.
« Son objectif est d’apporter structure, transparence et cohérence, ainsi qu’un cadre opérationnel, pour faire avancer tous les aspects de l’initiative ONU80, et de vous permettre de voir comment chaque élément progressera : qui est responsable de quoi et selon quel calendrier », a déclaré M. Ryder aux États membres lors d’une réunion informelle de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Un plan pour la transformation de l’ONU
Ce plan d’action est au cœur de l’initiative ONU80, une transformation ambitieuse et systémique visant à améliorer le fonctionnement du système des Nations Unies, afin que chaque dollar, chaque décision et chaque mandat produise de meilleurs résultats pour les populations et la planète.
Lancée en mars 2025 et saluée par l’Assemblée générale dans sa résolution 79/318, l’initiative ne vise pas à redéfinir le rôle du système des Nations Unies. L’accent est mis sur sa structure, sa gestion et sa coordination : moderniser les dispositifs obsolètes, réduire la bureaucratie, la fragmentation et les doublons, et renforcer son impact.
L’initiative ONU80 progresse à travers trois axes de travail, tous réunis dans le Plan d’action : des propositions visant à améliorer l’efficacité du système des Nations Unies, dont les premières sont intégrées aux estimations révisées du budget-programme proposé par le Secrétariat pour 2026 ; le rapport de l’examen de la mise en œuvre du mandat, actuellement examiné par le Groupe de travail ad hoc informel dirigé par les États membres ; et « Changer de paradigme : Unis pour agir », le rapport du Secrétaire général qui présente les réalignements structurels et programmatiques potentiels.
Le Plan d’action rassemble ces trois axes de travail, traduisant leurs recommandations en une structure claire qui définit les responsabilités, les échéanciers et les organes intergouvernementaux chargés d’examiner les propositions.
« Si nous maintenons cette dynamique et abordons cette initiative dans le bon esprit, les mois à venir peuvent être un moment de véritable transformation », a déclaré M. Ryder aux États membres.
De trois rapports à 31 lots de travaux
Concrètement, le Plan d’action est une feuille de route. Il s’appuie sur l’architecture complexe de l’initiative ONU80 et la décompose en lots de travaux, allant de modifications techniques ponctuelles à des transformations systémiques profondes.
Certains des lots les plus importants portent sur ce que les hauts responsables appellent les « enjeux majeurs » d’un système des Nations Unies plus cohérent. Dans le domaine de la paix et de la sécurité, cela implique de nouveaux modèles pour les opérations de maintien de la paix, notamment en ce qui concerne la délégation des tâches et des ressources aux entités les mieux placées pour les mener à bien. Dans le domaine humanitaire, il vise à faire progresser le Nouveau Pacte humanitaire afin de simplifier les plans de réponse d’urgence, d’intégrer les chaînes d’approvisionnement et d’étendre les services communs pour une utilisation optimale des fonds.
Un autre ensemble de lots de travaux porte sur la configuration du système de développement des Nations Unies, notamment une réinitialisation des capacités régionales et une reconfiguration des équipes de pays des Nations Unies qui combinent mieux expertise et rapport coût-efficacité.
Le plan permettra également de faire progresser l’évaluation des fusions possibles entre le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) et l’UNOPS (Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets), et entre l’UNFPA (agence des Nations Unies chargée des questions de santé sexuelle et reproductive) et ONU Femmes, ainsi que de définir la voie à suivre pour ONUSIDA.
Point essentiel, le Plan d’action accorde une place prépondérante à la coordination de tous les « facilitateurs opérationnels » qui sous-tendent le travail quotidien du système des Nations Unies : données communes ; plateformes technologiques partagées ; services unifiés pour les chaînes d’approvisionnement et toutes les autres fonctions de soutien ; et une approche simplifiée de la formation et de la recherche.
Comité de pilotage et Groupe de travail au cœur du dispositif
Un nouveau Comité de pilotage, présidé chaque mois par le Secrétaire général, assurera l’orientation stratégique et la cohérence des actions des dirigeants du système des Nations Unies.
Sous son égide, le Groupe de travail ONU80, présidé par M. Ryder, se réunira chaque semaine pour coordonner la mise en œuvre, suivre les échéanciers et formuler des recommandations à soumettre au Comité de pilotage pour examen.
« En principe, toutes les actions seront entreprises conformément aux règles et procédures applicables, telles qu’énoncées dans la Charte, ainsi qu’aux décisions, résolutions et pratiques établies des organes intergouvernementaux compétents », a rappelé M. Ryder.
Il a noté que le Plan d’action contient des propositions relevant de trois scénarios de prise de décision différents. Le premier scénario concerne les propositions relevant de la compétence du Secrétaire général. Le deuxième point concerne les propositions qui nécessitent des travaux complémentaires, notamment les fusions potentielles décrites dans le rapport du groupe de travail 3. Le troisième point concerne les propositions comportant des considérations financières relatives aux budgets des programmes et des opérations de maintien de la paix et qui sont soumises à l’Assemblée générale pour examen et approbation conformément aux procédures habituelles.
Pas une solution miracle à la crise de trésorerie, mais une partie de la solution
Ce plan est mis en œuvre alors que le système des Nations Unies continue de faire face à d’importantes réductions de financement, ses ressources devant diminuer de 25 % (de 66 à 50 milliards de dollars) en 2026 par rapport à 2024.
Le Secrétaire général a clairement indiqué que l’initiative ONU80 n’est pas une solution à la crise financière du système des Nations Unies, mais un engagement à préserver un impact maximal, y compris dans les contextes les plus vulnérables.
Un tableau de bord public pour une refonte complexe.
Afin de faciliter la compréhension d’une réforme qui touche presque tous les aspects du système des Nations Unies, le Secrétariat a lancé un tableau de bord interactif des actions de l’initiative ONU80.
Cette plateforme en ligne permet aux utilisateurs de visualiser en un coup d’œil chaque lot de travaux, ses objectifs et son équipe dirigeante, ainsi que ses liens avec les trois rapports fondateurs. Le tableau de bord sera enrichi d’un calendrier et d’étapes clés et mis à jour régulièrement au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Pour une initiative dont le succès se mesurera finalement non pas à l’aune de nouveaux documents mais à son impact concret, le plan d’action représente un tournant : le passage de la conception à une phase où les progrès, les lacunes et les résultats seront suivis en un seul endroit.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
To submit your press release: (https://www.globaldiasporanews.com/pr).
To advertise on Global Diaspora News: (www.globaldiasporanews.com/ads).
Sign up to Global Diaspora News newsletter (https://www.globaldiasporanews.com/newsletter/) to start receiving updates and opportunities directly in your email inbox for free.
























