« Nous continuons d’assister à une recrudescence des attaques de l’armée israélienne, qui se traduisent par la mort de civils et la destruction d’objets civils au Liban, ainsi qu’à des menaces alarmantes d’une offensive plus large et plus intense », s’est inquiété mardi à Genève le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, Thameen Al-Kheetan.
Une frappe meurtrière sur un camp palestinien
La semaine dernière, une frappe a visé le camp de réfugiés palestiniens d’Ein el-Hilweh, près de Sidon, grande ville côtière du sud du Liban. L’attaque a fait 13 morts, dont onze enfants, et au moins six blessés. « Toutes les victimes que nous avons recensées à la suite de cette frappe étaient des civils », a indiqué M. Al-Kheetan, une constatation qui soulève de « sérieuses inquiétudes » quant au respect par l’armée israélienne des principes du droit international humanitaire.
Le porte-parole a appelé à des enquêtes « rapides et impartiales » sur cet attaque et sur tous les autres incidents impliquant « d’éventuelles violations du droit international humanitaire ». Les responsables de ces violations, a-t-il insisté, doivent être tenus pour responsables.
Infrastructures détruites et déplacements
Au-delà du bilan humain, des infrastructures civiles ont été touchées : logements, routes, chantiers et installations industrielles. Le 16 novembre, une frappe a détruit une usine de ciment et d’asphalte à Ansar, dans le sud du pays, endommageant une grande partie de son matériel.
Plus de 64 000 personnes restent déplacées dans d’autres régions du pays, conséquence directe de la guerre menée par Israël contre le Hezbollah entre l’été et l’automne 2024. Ce conflit, marqué par plusieurs semaines d’affrontements intenses dans le sud du Liban, avait provoqué un exode massif des localités frontalières, dont beaucoup n’ont jamais pu être réoccupées.
L’ONU s’inquiète par ailleurs de la construction par Israël d’un mur empiétant sur le territoire libanais et rendant 4 000 m² de terres inaccessibles, compromettant encore davantage le retour des habitants dans leurs villages.
Préserver un cessez-le-feu fragilisé
Face à la multiplication des frappes, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, estime qu’il « est désormais urgent que les parties montrent leur engagement à respecter le cessez-le-feu de bonne foi », a indiqué le porte-parole.
La cessation permanente des hostilités demeure, selon lui, « le seul moyen de protéger les droits humains des civils des deux côtés contre les effets dévastateurs de nouvelles hostilités ».
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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