Cependant, un ménage sur quatre interrogé par les enquêteurs du PAM a déclaré ne prendre qu’un seul repas par jour.
Environ 10 % des ménages indiquent avoir passé au moins une journée entière sans manger au cours des 30 jours précédant l’enquête.
Plus d’un quart des familles ont réduit leurs portions quotidiennes.
Et près de 30 % des ménages ont limité l’apport alimentaire quotidien des membres adultes de la famille afin de donner la priorité aux enfants.
Une fillette reçoit de la nourriture d’une cuisine extérieure soutenue par le Programme alimentaire mondial (PAM) (photo d’archives).
Certaines familles continuent de se coucher le ventre vide
Malgré les améliorations notées depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre dernier, 70 % des ménages interrogés estiment se coucher « le ventre vide au moins une fois au cours des 30 jours précédant l’enquête, 20 % d’entre eux ayant vécu cette situation plus de dix fois ».
Plus largement, près de 75 % des ménages interrogés ont indiqué qu’ils avaient complètement épuisé leurs réserves alimentaires à domicile en raison du manque de ressources, 15 % d’entre eux ayant été confrontés à cette situation plus de dix fois.
Dans l’ensemble, l’accessibilité, la disponibilité et la consommation alimentaires ont continué de s’améliorer en novembre par rapport aux mois précédents, grâce à un flux régulier de camions commerciaux et d’aide alimentaire nécessaires pour maintenir ces résultats.
Selon le PAM, l’accès physique des ménages à la nourriture a continué de s’améliorer en novembre par rapport à octobre, en particulier à Deir Al-Balah, grâce à l’arrivée relativement régulière de camions commerciaux et humanitaires.
Des denrées toujours hors de portée de la plupart des gens
Plus de 60 % des ménages interrogés ont déclaré avoir un meilleur accès à la nourriture en novembre, tandis que 28 % d’entre eux soulignent n’avoir constaté aucun changement.
Parmi les ménages interrogés, 98 % ont déclaré rencontrer des difficultés financières en raison d’un manque d’argent liquide, et 40 % ont déclaré ne pas pouvoir se permettre d’acheter des produits alimentaires de base malgré la baisse des prix depuis le début du cessez-le-feu.
Au début du mois de novembre, alors que le cessez-le-feu entrait dans sa cinquième semaine, les prix des denrées alimentaires de base ont baissé, notamment ceux des légumes. Cependant, tous les prix restent supérieurs à leur niveau d’avant la crise (septembre 2023) et hors de portée de la plupart des gens.
Même si l’entrée de denrées alimentaires sur les marchés de Gaza s’est améliorée depuis le cessez-le-feu, plusieurs observateurs ont également signalé un problème de qualité et de valeur nutritionnelle concernant le type de denrées alimentaires autorisées à entrer.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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