Le projet de résolution présenté par l’Algérie a reçu 12 voix pour, 1 voix contre (Etats-Unis) et 2 abstentions (Royaume-Uni et Suisse).

Pour être adoptée, la résolution devait recueillir au moins 9 voix pour et il fallait qu’aucun membre permanent du Conseil n’utilise son veto. Les membres permanents sont la Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, et la Russie.

Le texte rejeté affirmait qu’après avoir examiné la demande d’admission à l’ONU présentée par l’État de Palestine, le Conseil de sécurité recommandait à l’Assemblée générale des Nations Unies « d’admettre l’État de Palestine à l’Organisation des Nations Unies ».

Candidature envoyée début avril

Le Conseil de sécurité s’était réuni le 8 avril pour examiner la candidature de l’Etat observateur de Palestine à une adhésion à part entière à l’ONU et avait décidé de soumettre cette candidature au comité spécialisé mis en place pour examiner les nouveaux membres. Ce comité s’est réuni les 8 et 11 avril pour discuter de la question.

La Palestine avait demandé dans une lettre datée du 2 avril que sa précédente demande d’adhésion – formulée le 23 septembre 2011 – soit réexaminée.

La Palestine est actuellement un Etat observateur non membre de l’ONU, le même statut que celui détenu par le Saint-Siège.

Ce statut d’observateur permet à la Palestine de participer à toutes les procédures de l’Organisation, à l’exception du vote sur les projets de résolution et de décisions dans ses principaux organes et institutions, du Conseil de sécurité à l’Assemblée générale et ses six commissions principales.

Selon la Charte des Nations Unies, l’adhésion à l’ONU « est ouverte à tous les autres États épris de paix qui acceptent les obligations contenues dans la présente Charte » et « sont capables et désireux de s’acquitter de ces obligations ».

Lire notre article On vous explique le statut de la Palestine à l’ONU ici

Les États-Unis expliquent leur veto

Le Représentant permanent adjoint des États-Unis, Robert Wood, a expliqué les raisons du veto de son pays.

Il a déclaré que les membres du Conseil ont la responsabilité particulière de garantir que leurs actions favorisent la cause de la paix et de la sécurité internationales et sont conformes aux exigences de la Charte des Nations Unies.

Il a souligné que le rapport du Comité d’admission de nouveaux membres reflétait qu’il n’y avait pas d’unanimité parmi les membres quant à savoir si le candidat satisfaisait aux critères d’adhésion, conformément à l’Article IV de la Charte des Nations Unies.

Par exemple, il reste des questions non résolues quant à savoir si le demandeur répond aux critères pour être considéré comme un État, a-t-il déclaré.

« Nous demandons depuis longtemps à l’Autorité palestinienne d’entreprendre les réformes nécessaires pour contribuer à établir les qualités nécessaires à la création d’un État et notons que le Hamas, une organisation terroriste, exerce actuellement pouvoir et influence à Gaza – une partie intégrante de l’État envisagé dans cette résolution », a-t-il dit.

C’est pour ces raisons que les États-Unis ont voté « non », a-t-il expliqué.

M. Wood a déclaré que les États-Unis continuent de soutenir fermement une solution à deux États. « Ce vote ne reflète pas une opposition à la création d’un État palestinien, mais plutôt la reconnaissance du fait qu’il ne viendra que de négociations directes entre les parties », a-t-il souligné.

Lire le résumé complet de la réunion du Conseil de sécurité ici

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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