« Le développement industriel est essentiel pour renforcer les économies, lutter contre la pauvreté et créer des emplois et de la prospérité », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans un message transmis au sommet par le haut responsable onusien en Arabie saoudite, Mohamed El-Zarkani.

Des économies fragilisées, des attentes élevées

Les délégués des gouvernements, du secteur privé et de la société civile arrivent dans la capitale saoudienne pour une semaine de discussions dans un contexte économique délicat : plusieurs pays riches ont réduit leurs dépenses d’aide au développement. La COP30, qui s’est achevée samedi, a par ailleurs mis en évidence l’ampleur de la crise climatique, une menace existentielle pour certains États, notamment les petits États insulaires en développement.

M. Guterres a appelé gouvernements et entreprises à unir leurs efforts pour alléger ces charges en accélérant une industrialisation durable — prônant l’adoption de technologies propres et efficaces en ressources, la modernisation des infrastructures et le développement industriel respectueux des dimensions sociale et environnementale, conformément aux recommandations du Pacte pour l’avenir, la feuille de route de l’ONU pour la coopération internationale, la paix et le développement.

Ouverture du Sommet mondial de l’industrie, 21e Conférence générale de l’ONUDI tenue à Riyad, en Arabie saoudite.

La Conférence générale de l’ONUDI en cours

Le sommet marque la 21ᵉ Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), entité chargée de promouvoir un développement industriel inclusif et durable, afin de réduire la pauvreté, renforcer la compétitivité économique et soutenir la durabilité environnementale dans les pays en développement.

Les débats doivent s’articuler autour de trois thèmes principaux : la réduction des émissions et le soutien aux énergies renouvelables ; l’innovation agro-industrielle pour améliorer la sécurité alimentaire ; et des chaînes d’approvisionnement durables garantissant que le commerce profite aux travailleurs, aux communautés et à l’environnement.

« Un nouveau pacte mondial équitable »

S’adressant aux délégués dimanche, Gerd Müller, Directeur général de l’ONUDI, réélu pour un second mandat de quatre ans, a appelé les pays développés à renforcer la lutte contre les inégalités.

« Les nations riches, les pays industrialisés, les États pétroliers doivent assumer leurs responsabilités mondiales », a-t-il insisté, soulignant que leur promesse faite il y a 30 ans de consacrer 0,7 % de leurs budgets annuels à l’aide au développement n’est toujours pas tenue.

Pour M. Müller, l’heure est venue de conclure un « nouveau pacte mondial équitable », qui offrirait aux pays en développement un meilleur accès au système financier international et — faisant référence à des politiques américaines récentes — un accès aux marchés sans droits de douane.

Coupes de l’aide : « rien de moins qu’une peine de mort »

Alors que le G20 se réunit en Afrique du Sud, le chef de l’ONUDI a lancé un appel direct à ses dirigeants pour revenir sur les coupes allant jusqu’à 40 % qui touchent plusieurs agences onusiennes, dont le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

« C’est rien de moins qu’une peine de mort pour des millions d’enfants, de réfugiés et de personnes vivant dans les zones de crise qui dépendent de l’aide humanitaire », a averti M. Müller.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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