Près de 27 mois se sont écoulés depuis le début des combats entre les Forces armées soudanaises (FAS) et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), créant une crise humanitaire sans précédent.
Risque sérieux de reprise des violences
L’ONU est gravement préoccupée par l’escalade des hostilités à El Fasher, la capitale assiégée de l’État du Darfour du Nord. Un grand nombre de combattants des FSR auraient pénétré dans la ville vendredi pour la première fois depuis le début du siège il y a plus d’un an.
Des sources locales rapportent que les violents combats récents, en particulier dans le sud-ouest et l’est d’El Fasher, ont fait des victimes parmi les civils.
« La situation reste très instable et imprévisible, avec un risque sérieux de reprise des violences, ainsi que de nouveaux déplacements et perturbations des opérations humanitaires, qui sont déjà soumises à de fortes pressions », a déclaré l’OCHA dans un point sur la situation lundi.
Insécurité dans l’État du Kordofan du Nord
Dans le même temps, dans l’État du Kordofan du Nord, l’insécurité croissante a contraint 3.400 personnes à fuir leurs foyers au cours du week-end, a indiqué l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations Unies.
Selon des informations locales, au moins 18 civils ont été tués et des maisons ont été incendiées dans plusieurs villages.
L’OCHA a rappelé à toutes les parties que les attaques contre les civils et les infrastructures civiles sont interdites par le droit international humanitaire et que les civils doivent être protégés en tout temps.
Contraintes liées à la saison des pluies
Par ailleurs, de fortes pluies ont été signalées dans les États du Darfour de l’Ouest et du Centre, ce qui pourrait affecter l’état des routes dans certaines localités et aggraver les difficultés auxquelles sont déjà confrontés les travailleurs humanitaires pour accéder aux personnes dans le besoin.
« La saison des pluies, qui se poursuit jusqu’en octobre, accentue les risques d’inondations, de difficultés d’accès et d’épidémies. Ces dangers sont particulièrement élevés pendant cette période critique de transition entre les récoltes, lorsque les stocks alimentaires sont traditionnellement faibles », a averti l’OCHA.
Des familles retournent au Darfour de l’Ouest
Le bureau a déclaré que malgré la crise, des signes de retours à petite échelle sont visibles dans l’État du Darfour de l’Ouest, où des familles déplacées sont revenues du Tchad vers trois localités – Sirba, Jebel Moon et Kulbus – pour cultiver leurs terres.
En outre, les autorités locales signalent qu’environ 40 personnes reviennent chaque jour à Kulbus, et que 300 sont arrivées au cours de la semaine dernière.
L’OCHA a exhorté toutes les parties à permettre un accès sûr et sans entrave à toutes les personnes dans le besoin à travers le Soudan, et a appelé les donateurs à renforcer leur soutien.
Quelque 30 millions de personnes dans tout le pays, soit plus de la moitié de la population, ont besoin d’une aide et d’une protection vitales cette année.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
To submit your press release: (https://www.globaldiasporanews.com/pr).
To advertise on Global Diaspora News: (www.globaldiasporanews.com/ads).
Sign up to Global Diaspora News newsletter (https://www.globaldiasporanews.com/newsletter/) to start receiving updates and opportunities directly in your email inbox for free.