Ces attaques ont coûté la vie à plusieurs civils dont au moins six enfants et blessé de nombreux autres, a précisé la Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO) dans un communiqué de presse. 

Bintou Keita, qui est également Cheffe de la MONUSCO, a présenté ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. 

Elle « dénonce cette escalade de violence aveugle contre les civils dans le Nord-Kivu et rappelle à toutes les parties au conflit leurs obligations, en vertu du droit international, de protéger et préserver la vie des populations civiles en toutes circonstances ».

Traduire en justice les auteurs

La Représentante spéciale a appelé les autorités congolaises « à prendre toutes les mesures nécessaires pour traduire en justice les auteurs de ces actes odieux qui sont une violation flagrante des droits de l’homme et du droit international humanitaire et, peuvent constituer un crime de guerre ».

Elle a appelé également les parties aux conflits à garantir le caractère civil de l’ensemble des sites de personnes déplacées et à prendre les mesures idoines afin de réduire les risques pesant sur la protection des civils et de maintenir l’accès humanitaire.

« Je réitère l’appel lancé par le Secrétaire général à tous les groupes armés pour une cessation immédiate des hostilités, à déposer les armes sans conditions, et à adhérer au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation », a déclaré Mme Keita. 

Elle a réaffirmé « l’engagement indéfectible » de la MONUSCO à soutenir les efforts visant à instaurer la paix, la sécurité et la stabilité en République démocratique du Congo, et a appelé toutes les parties concernées à œuvrer de manière constructive pour mettre fin à la violence et parvenir à une solution pacifique et durable aux conflits dans la région.

Situation très tendue depuis des semaines

A New York, le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU a rappelé que la situation est très tendue autour de Goma depuis plusieurs semaines.

En février et mars, des sources humanitaires ont fait état d’au moins 10 incidents impliquant des explosions, faisant 14 morts et 28 blessés. En avril, une autre explosion près d’un site de personnes déplacées a fait cinq morts.

« Malgré la situation instable et l’insécurité, nous et nos partenaires continuons de fournir notre aide », a dit le porte-parole, Stéphane Dujarric.

L’escalade des violences au Nord-Kivu a provoqué un déplacement massif de personnes vers Goma, qui accueille désormais plus de 500.000 personnes déplacées.

Le Plan de réponse humanitaire 2024, qui vise 2,6 milliards de dollars, est financé à près de 17%, soit 430 millions de dollars.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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