Alors que les négociations se poursuivent dans la ville amazonienne de Belém, les gouvernements, les agences onusiennes et leurs partenaires ont adopté le Plan d’action de Belém pour la santé, qui met l’accent sur la lutte contre les inégalités dans l’accès aux soins.
Une planète en « soins intensifs »
L’adoption du plan a eu lieu à l’occasion de la Journée de la santé de la COP – une reconnaissance du fait que la crise climatique est aussi une crise sanitaire.
« Si notre planète était un patient, elle serait admise en soins intensifs », a averti le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, à la veille de la conférence.
Canicules, inondations, sécheresses et tempêtes ne sont pas seulement des menaces environnementales : elles provoquent des flambées de maladies, aggravent l’insécurité alimentaire et hydrique et perturbent les services de santé essentiels.
Un plan pour renforcer la résilience
Élaboré par l’OMS, l’Université des Nations Unies (UNU) et d’autres partenaires onusiens, en collaboration avec le gouvernement brésilien, le Plan d’action définit des mesures concrètes pour :
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Intégrer la santé dans les stratégies climatiques nationales ;
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Renforcer les systèmes de santé afin qu’ils résistent aux chocs climatiques ;
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Mobiliser les financements et les technologies nécessaires à l’adaptation ;
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Donner une voix aux communautés locales, en favorisant leur participation aux décisions.
Le ministre brésilien de la santé, Alexandre Padilha, a décrit l’initiative comme « un moment crucial pour démontrer la force du secteur de la santé dans l’action climatique mondiale ».
Une sage-femme d’une clinique mobile de l’UNFPA examine une femme enceinte dans un camp de déplacés à Marib, au Yémen.
Le pavillon de la santé, un carrefour de solutions
Les discussions de haut niveau du jeudi étaient largement consacrées au lien entre climat et santé, mais tout au long de la COP30, le Pavillon de la santé, dirigé par l’OMS, s’est imposé comme un véritable centre d’échanges et d’innovations.
Les thèmes abordés vont de l’intelligence artificielle à la gestion des déchets, en passant par l’emploi, l’éducation et les droits humains – tous envisagés sous l’angle de la santé.
La journée de vendredi sera dédiée à l’Alliance pour une action transformatrice sur le climat et la santé, une initiative de l’OMS visant à accélérer la transition vers des systèmes de santé résilients au climat et à faibles émissions de carbone.
Percée contre le gaspillage alimentaire
Également ce jeudi, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et ses partenaires ont lancé une initiative mondiale visant à réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici à 2030 et à diminuer jusqu’à 7 % les émissions de méthane, dans le cadre des efforts pour freiner le réchauffement climatique.
Le PNUE rappelle que le monde gaspille plus d’un milliard de tonnes de nourriture chaque année, ce qui représente jusqu’à 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et 14 % des émissions de méthane – un polluant à courte durée de vie dont le pouvoir de réchauffement est 84 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone sur vingt ans.
Financé par le Fonds pour l’environnement mondial, le PNUE lancera un projet de 3 millions de dollars sur quatre ans pour concrétiser les objectifs de cette initiative baptisée Food Waste Breakthrough (Lutte contre le gaspillage alimentaire : une avancée majeure).
La société civile à la COP30.
Quel est le plan ?
Le Plan d’action de Belém pour la santé constitue un nouveau cadre mondial plaçant la santé au cœur de la lutte contre le changement climatique. Il définit des étapes pratiques pour que les pays puissent :
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Construire des systèmes de santé résilients au climat, capables de faire face aux catastrophes naturelles et aux épidémies ;
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Mobiliser les financements et les technologies pour soutenir l’adaptation et réduire les émissions du secteur de la santé ;
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Garantir l’équité et la participation, en donnant aux communautés locales un rôle dans la prise de décision.
L’objectif ultime ? Protéger les vies et les moyens de subsistance tout en faisant progresser la justice climatique.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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