Opira et sa famille ont subi les effets de la crise climatique en Ouganda et dans son pays. Aujourd’hui, il collabore avec d’autres jeunes pour passer à l’action, se mobilisant pour reboiser et proposer des solutions de rechange à la coupe de bois.

Avec le soutien du projet ReForest lancé en Ouganda en 2019 par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), les réfugiés et les communautés d’accueil plantent des millions d’arbres pour lutter contre la déforestation, protéger la biodiversité et renforcer la résilience climatique. L’objectif est de restaurer les réserves forestières à proximité des camps, créant des plantations et des terrains boisés durables.

À la fin de l’année 2024, le Fonds pour la protection de l’environnement des réfugiés (REP) a lancé un appel d’offres pour des projets pilotes en Ouganda et au Rwanda, afin de reboiser plus de 20.000 hectares et de fournir des solutions de cuisson propres à 45.000 foyers.

Restaurer la couverture forestière

En Ouganda et dans les autres pays, le projet a permis la distribution de 35 millions de plantes. Plus de 1.200 hectares de réserves forestières dégradées ont été replantés et activement protégés.

Pour Opira Bosco Okot, les réfugiés sud-soudanais et les activistes du climat, l’objectif cette année est de créer 820 hectares de terrains boisés dans les communautés d’accueil et les camps de réfugiés. Il s’agit aussi de restaurer 50 hectares de zones humides, de rives lacustres et fluviales, zones essentielles pour la qualité de l’eau, la biodiversité et la lutte contre les inondations.

Outre la distribution de 7,9 millions de plantes, le combat passe par l’entretien de plus de 1.200 hectares de terrains boisés et de plantations dans les districts accueillant des réfugiés.

Ces initiatives sont une réponse à une déforestation forcée en Ouganda. L’utilisation du bois de chauffage pour cuisiner dans les camps de réfugiés a entraîné une déforestation rapide, qui a gravement affecté les écosystèmes locaux. Avec l’afflux croissant de réfugiés, la demande en bois de chauffage est près de dix fois supérieure au taux de repousse naturel dans certaines régions.

Des millions d’arbres abattus chaque année

Opira Bosco Okot en témoigne. Lorsqu’il est arrivé à la frontière ougandaise en 2017 pour fuir le conflit au Soudan du Sud, un terrain de 30 mètres carrés leur avait été attribué. Il a pu ramasser du bois de chauffage pour cuisiner et couper des arbres pour construire son abri.

Les ressources naturelles étant abondantes, il a pu facilement cultiver suffisamment et ramasser assez de bois de chauffage pour pouvoir faire ses repas.

Mais trois ans plus tard, les pluies n’étaient plus au rendez-vous, le rendement des cultures avait diminué et les matériaux de construction étaient devenus rares. La beauté de la région s’était ternie et les terres arables étaient de plus en plus rares.

Entre 20 et 25 millions d’arbres sont abattus chaque année dans et autour des camps de réfugiés, selon le HCR. La grande majorité (90 %) de cette déforestation est due au besoin urgent de combustible pour cuisiner.

« Aujourd’hui, les trois quarts des plus de 120 millions de personnes déplacées de force vivent dans des pays fortement exposés aux risques liés au climat. Il est donc impératif que nous nous efforcions de garantir que les personnes déplacées de force et leurs hôtes soient protégés contre les risques liés au climat et soient en mesure de s’adapter et de résister aux défis liés au climat », a fait valoir le Haut-Commissaire pour les réfugiés, Filippo Grandi.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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