Le groupe a été nommé par le Secrétaire général début février suite aux allégations israéliennes selon lesquelles 12 employés de l’UNRWA étaient impliqués dans les attaques sanglantes perpétrées par le Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023, qui ont fait 1.200 morts et 250 personnes prises en otage.

L’étude doit examiner si l’UNRWA « fait tout ce qui est en son pouvoir pour garantir la neutralité et pour répondre aux allégations de violations graves lorsqu’elles sont formulées ».

Trois organismes de recherche

Le groupe est dirigé par Catherine Colonna, ancienne ministre française des Affaires étrangères, qui travaille avec trois organismes de recherche : l’Institut Raoul Wallenberg en Suède, le Chr. Michelsen Institute en Norvège et l’Institut danois pour les droits de l’homme.

Ces organismes sont chargés d’évaluer comment les mécanismes et procédures ont été ou non mis en œuvre dans la pratique et si tous les efforts possibles ont été déployés pour les appliquer à leur plein potentiel, compte tenu de l’environnement opérationnel, politique et sécuritaire particulier dans lequel l’agence onusienne travaille.

« Mon objectif est de produire un rapport rigoureux et fondé sur des preuves… et de faire de notre mieux pour aider l’UNRWA à remplir le mandat qui lui a été confié par l’Assemblée générale », a déclaré Mme Colonna lors d’un point de presse au siège de l’ONU à New York, après rencontré le Secrétaire général de l’ONU.

Elle a indiqué que des chercheurs ont été déployés au Moyen-Orient et des demandes ont été émises pour rencontrer des responsables israéliens. Le groupe prévoit aussi de rencontrer des responsables de l’Autorité palestinienne et pourrait demander une visite à Gaza.

Le groupe a commencé ses travaux le 13 février et espère avoir un rapport intérimaire d’ici fin mars, a précisé Mme Colonna, soulignant que son rôle consiste notamment à clarifier le processus en place au sein de l’agence des Nations Unies pour garantir la neutralité et la manière dont elle est mise en œuvre.

Opérant depuis 1949, l’UNRWA sert désormais près de six millions de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, au Liban, en Jordanie, en Syrie et dans la bande de Gaza assiégée, où de nombreux Palestiniens dépendent de l’aide d’urgence de l’agence dans le contexte de l’offensive militaire d’Israël en réponse aux attaques d’octobre.

La guerre en cours à Gaza a tué près de 30.000 Palestiniens, déplacé plus d’un million d’autres et restreint l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave, qui est désormais confrontée à une grave famine, selon les agences humanitaires.

La neutralité « doit être respectée »

L’objectif de cette mission « très sensible » est de « trouver les voies et moyens pour que l’UNRWA fasse tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la neutralité, qui est l’un des principes fondamentaux de l’agence et un principe difficile à respecter dans les circonstances, mais qui doit être respecté », a dit Mme Colonna.

Elle a indiqué que le groupe avait l’intention de publier des recommandations dans son rapport final, attendu le 20 avril.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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