Le plan annoncé par le PAM représente un coût de 13 milliards de dollars. Pourtant, selon les prévisions de financement, l’agence onusienne pourrait n’en recevoir qu’à peine la moitié.
« Le monde est confronté à des famines simultanées à Gaza et dans certaines régions du Soudan. C’est tout à fait inacceptable au XXIᵉ siècle », a souligné la Directrice exécutive du PAM, Cindy McCain.
« Partout dans le monde, la faim s’enracine de plus en plus. Pour mettre fin à la faim chronique, il faut un soutien beaucoup plus important, ainsi qu’un engagement et une collaboration réels à l’échelle mondiale ».
Niveaux alarmants
Selon les perspectives mondiales du PAM pour 2026, l’insécurité alimentaire devrait rester à des niveaux alarmants en 2026 avec 318 millions de personnes confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, soit plus du double des niveaux enregistrés avant la pandémie en 2019.
Parmi elles, plus de 41 millions de personnes se trouvent dans une situation d’urgence ou pire encore (phase 4+ selon la Classification intégrée de la sécurité alimentaire [IPC]), soit une augmentation de 20 % depuis fin 2020.
L’agence souligne que la famine a été confirmée dans la bande de Gaza ainsi que dans certaines régions du Soudan (El Fasher et Kadugli) — une situation sans précédent, où les populations de ces deux pays sont simultanément confrontées à la famine.
Opérations menacées en Afrique de l’Ouest et du Centre
Même dans certaines régions de « crise oubliée », la situation est préoccupante. C’est le cas de l’Afrique de l’Ouest et du Centre qui sont confrontées à une « crise alimentaire critique », aggravée par les conflits, les déplacements de population et les chocs climatiques.
Le PAM avertit que les financements diminuent alors même que les besoins augmentent, les contributions de ses principaux donateurs ayant reculé de moitié.
Dans ces conditions, le PAM n’a pu atteindre que la moitié des personnes devant bénéficier d’une aide cette année, en se concentrant sur celles qui se trouvent en phase 4 ou pire de l’IPC, les personnes nouvellement déplacées et les populations touchées par le climat.
« Sans un soutien supplémentaire, les opérations de secours pourraient cesser au début de 2026 », avertit l’agence onusienne.
Plus largement, les efforts de prévention déployés cette année ont permis à plusieurs communautés d’éviter la faim.
« Cependant, en 2026, la crise alimentaire mondiale ne montre aucun signe d’apaisement, car les conflits, les phénomènes météorologiques extrêmes et l’instabilité économique devraient entraîner une nouvelle année de grave insécurité alimentaire », insiste le PAM, appelant « la communauté internationale à investir dans des solutions éprouvées pour enrayer la propagation de la faim et permettre à l’humanité de se remettre en 2026 sur la voie d’un monde sans faim ».
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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