« La participation des jeunes ne consiste pas seulement à les inviter à des réunions : il s’agit d’intégrer véritablement leur expérience vécue et leur expertise pour façonner les résultats des politiques », a déclaré la Présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies, Annalena Baerbock, en donnant le coup d’envoi d’une réunion célébrant le 30e anniversaire du Programme d’action mondial pour la jeunesse de l’ONU, en marge du débat annuel de l’ONU.
Donner la priorité aux droits et aux aspirations
Ce programme couvre 15 domaines prioritaires, dont l’éducation, l’emploi, la faim et la pauvreté, la santé et l’environnement, la mondialisation, les technologies de l’information et de la communication, les conflits armés et les questions intergénérationnelles.
Il montre que les actions en faveur des jeunes touchent à tous les domaines et que ceux-ci sont des moteurs du changement.
Membres de la Sustainable Ocean Alliance, une organisation à but non lucratif dirigée par des jeunes en Tanzanie.
La génération la plus importante de l’histoire
Avec environ 1,2 milliard de personnes, la génération actuelle des jeunes (âgés de 15 à 24 ans) est sans doute la plus importante de l’histoire.
Les jeunes sont à l’avant-garde de l’action climatique, de l’innovation numérique, de l’élaboration de solutions locales et de la défense des droits humains, a déclaré Guy Ryder, Secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des politiques, s’exprimant au nom du Secrétaire général.
« Pourtant, trop souvent, ils sont exclus des décisions qui façonnent leur vie et se heurtent à des obstacles en matière d’éducation, d’emploi décent, de services de santé et de participation politique », a-t-il souligné.
« Dans le même temps, la violence, l’instabilité et le rétrécissement de l’espace civique réduisent au silence les voix des jeunes et font obstacle à leurs contributions significatives ».
Des millions de jeunes laissés pour compte
La célébration a été organisée pour marquer les progrès accomplis depuis l’adoption de ce programme historique, mais aussi pour aborder les questions en suspens.
Comme l’a déclaré le chef du Bureau de la jeunesse des Nations Unies, la communauté internationale « doit faire face à la triste réalité que des millions de jeunes continuent d’être laissés pour compte ».
Felipe Paullier a constaté que ce sont eux qui « paient le prix le plus élevé » en matière de crise climatique, de perturbations numériques et de menaces croissantes pour la paix.
« La réalité est que le nombre de décès liés aux conflits a atteint son niveau le plus élevé depuis l’adoption du Programme d’action mondial pour la jeunesse », a-t-il ajouté.
« Cela signifie que des millions de jeunes ont perdu la vie, ont été déplacés ou ont été affectés à jamais. De Gaza à l’Ukraine, d’Haïti à la RDC (République démocratique du Congo), au Soudan et dans tant d’autres endroits en crise, les jeunes sont privés de leur éducation, de leur sécurité et de leur avenir ».
La voix d’une génération
Avant l’événement, plus de 75.000 jeunes de 182 pays ont partagé leurs défis et leurs espoirs dans le cadre d’une activité de « prospective » coordonnée par son Bureau.
Ces réflexions aideront à orienter l’action, mais l’impact de cette génération se fait déjà sentir dans le monde entier.
« Les jeunes n’attendent pas demain pour devenir des leaders ; ils sont les leaders d’aujourd’hui », a déclaré Mme Baerbock, qui a rappelé que la récente décision historique de la Cour internationale de justice (CIJ) sur les obligations des États en matière de lutte contre le changement climatique avait été suscitée par un groupe d’étudiants du Pacifique.
« Soyez nos partenaires »
Pour Amini Alidi, jeune défenseure des droits des jeunes au Malawi, « plus qu’une célébration » cet événement était « un appel à l’action ».
« Les jeunes restent fermes dans leur optimisme et leur détermination à construire un avenir meilleur », a-t-elle déclaré. « Ce que nous demandons aux Nations Unies et à ses États membres est simple mais urgent : écoutez-nous, investissez en nous, et surtout, soyez nos partenaires ».
Amina Alidi, du Malawi, plaide la cause de la jeunesse à l’ONU
Originaire d’Irlande, défenseur des jeunes handicapés, James Casserly a précisé aux dirigeants mondiaux, ce que signifie réellement la participation des jeunes.
« C’est lorsque les personnes qui ont le pouvoir nous écoutent et agissent, car les actes sont plus éloquents que les paroles », a-t-il dit. « C’est plus qu’une simple formalité administrative. C’est lorsque nous pouvons prendre nos propres décisions, et non pas simplement laisser d’autres personnes décider à notre place. Comme nous le disons toujours, rien sur nous sans nous ».
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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