Dans une déclaration publiée mercredi par son porte-parole, le chef de l’ONU a souligné l’urgence d’une transition vers une gouvernance démocratique et du rétablissement d’un régime civil.

« Le Secrétaire général condamne toutes les formes de violence et appelle à la protection des civils et à la cessation des hostilités », indique le communiqué.

« Une solution inclusive à cette crise nécessite des conditions permettant à la population du Myanmar d’exercer librement et pacifiquement ses droits humains. La campagne de violence militaire visant les civils et la répression politique doivent cesser et les responsables doivent rendre des comptes », ajoute le texte.

Le chef de l’ONU a appelé à une attention internationale et régionale soutenue et à une action collective cohérente pour soutenir le peuple du Myanmar.

M. Guterres reste déterminé à travailler avec toutes les parties prenantes, y compris l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) et d’autres acteurs régionaux, pour contribuer à y garantir une paix durable et inclusive, indique le communiqué.

Crise qui s’aggrave

Lors de raids menés avant l’aube le 1er février 2021, l’armée a arrêté de hauts dirigeants politiques et des responsables gouvernementaux à Yangon et dans d’autres villes, notamment la Conseillère d’État Aung San Suu Kyi et le Président Win Myint.

La prise de pouvoir a déclenché une intensification des conflits armés à travers le pays, notamment des frappes aériennes aveugles tuant de nombreux civils, des massacres de détenus, des démembrements et des profanations de corps, des viols et l’incendie délibéré de villages entiers.

Des milliers de personnes ont ensuite été tuées et plus de deux millions chassées de leurs foyers. Au Myanmar, 18,6 millions de personnes – un tiers de la population – ont besoin d’une aide humanitaire, contre un million avant la prise de pouvoir militaire.

L’accès sans entrave à l’aide humanitaire est primordial, et l’ONU et les agences humanitaires ont appelé à un soutien international continu aux populations dans le besoin. En décembre 2023, elles ont lancé un plan de réponse humanitaire de 994 millions de dollars pour venir en aide aux 5,3 millions de personnes les plus touchées.

La violence doit cesser

Dans la déclaration, le Secrétaire général a condamné toutes les formes de violence et a appelé à l’arrêt immédiat des hostilités et de la répression politique ainsi qu’à la protection des civils.

M. Guterres a également réitéré sa préoccupation concernant l’intention déclarée de l’armée d’avancer vers des élections dans un contexte d’intensification des conflits et des violations des droits humains à travers le pays.

« Le Secrétaire général est solidaire du peuple du Myanmar et de son désir d’une société inclusive, pacifique et juste », note le communiqué, ajoutant qu’il « souligne la nécessité d’assurer la protection de toutes les communautés, y compris les Rohingyas, qui sont de plus en plus nombreux à risquer des voyages dangereux en quête de sécurité, de droits fondamentaux et de dignité ».

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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