Selon la presse, les frappes aériennes menées par les États-Unis, les 17 et 18 avril, à l’intérieur et autour du port de Ras Issa, dans le nord-ouest du Yémen, auraient tué au moins 74 personnes et blessé près de 200 autres. Elles s’inscrivent dans le cadre d’une campagne militaire croissante menée par l’administration Trump contre les rebelles houthistes, lesquels sont engagés dans une lutte pour le pouvoir contre le gouvernement yéménite depuis plus d’une décennie.

Dans une déclaration publiée samedi par son porte-parole, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, déplore les rapports faisant état de « nombreuses victimes civiles », dont cinq travailleurs humanitaires, qui auraient été blessés dans ces frappes.

M. Guterres souligne qu’une aide d’urgence a été mobilisée pour soutenir les établissements de santé situés à proximité, tandis que les premières évaluations font état de « dommages importants au niveau des infrastructures portuaires » et de « possibles fuites de pétrole dans la mer Rouge », une perspective que le Secrétaire général juge particulièrement inquiétante.

Escalade régionale

Dans un contexte régional déjà sous tension, António Guterres exprime également sa préoccupation face aux tirs de missiles et aux attaques de drones menés par les Houthistes contre Israël et dans la mer Rouge, appelant les rebelles à y mettre « fin immédiatement ». 

Ces attaques, qui visent notamment des navires marchands, ont été condamnées par le Conseil de sécurité de l’ONU dans une résolution adoptée en janvier dernier, que le Secrétaire général appelle à « pleinement respecter ».

Sans nommer explicitement les États-Unis ou les Houthistes, le chef de l’ONU rappelle néanmoins que « le droit international, y compris le droit international humanitaire applicable, doit être respecté en toutes circonstances » par les parties belligérantes et insiste sur la nécessité de « protéger les civils ainsi que les infrastructures civiles ».

Appel à la retenue

António Guterres met par ailleurs en garde contre le « risque d’une nouvelle escalade dans la région » et renouvelle son appel à « la plus grande retenue » de la part de tous les acteurs impliqués. 

Le chef de l’ONU exige enfin la « libération immédiate et inconditionnelle » de tous les membres du personnel onusien « détenus arbitrairement » par les Houthistes, une revendication formulée à plusieurs reprises ces derniers mois, mais qui reste sans réponse concrète à ce jour.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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