Selon la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), le sud du Liban assiste aujourd’hui à une « expansion et à une intensification des frappes », mettant ainsi en péril les moyens de subsistance et changeant la vie de dizaines de milliers de civils des deux côtés de la Ligne bleue ».

« Ce conflit a déjà fait trop de victimes et causé des dégâts considérables aux habitations et aux infrastructures publiques », a affirmé la FINUL dans un communiqué.

La FINUL a été créée en 1978 pour surveiller le retrait des forces israéliennes qui avaient envahi le Liban en représailles à une attaque palestinienne. La Ligne bleue est une ligne tracée en 2000 par l’ONU, après le retrait israélien du Liban mettant fin à l’occupation commencée en juin 1982. La FINUL s’est élargie après le conflit entre le Hezbollah et Israël en 2006.

La Force onusienne indique avoir poursuivi ces derniers jours, son engagement actif auprès des parties afin « d’apaiser les tensions et d’éviter de dangereux malentendus ». Mais selon la FINUL, les événements récents risquent de mettre en péril une solution politique à ce conflit.

90.000 personnes déplacées par les hostilités

La FINUL a exhorté les deux parties à « cesser les hostilités » afin d’éviter une nouvelle escalade et de laisser la place à une solution politique et diplomatique susceptible de rétablir la stabilité et d’assurer la sécurité des habitants de cette région.

De son côté, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) remarque une « intensification » des hostilités le long de la frontière entre Israël et le Liban au cours des deux dernières semaines. Cela a entraîné le plus grand nombre de victimes civiles depuis plus de quatre mois, y compris des enfants. 

« Au moins 42 civils ont été tués et quelque 90.000 personnes ont été déplacées dont la moitié des femmes », a dit l’OCHA sur le réseau social X.

L’OCHA estime qu’au moins 60.000 personnes sont restées dans les villages frontaliers et sont très affectées par les échanges de tirs, tout en ayant perdu leurs moyens de subsistance et leurs revenus. La situation s’aggrave de jour en jour, a souligné le bureau humanitaire. 

« En raison de l’intensification des hostilités et des problèmes de sécurité, neuf centres de soins de santé primaires sont actuellement fermés, dont six dans le district de Marjayoun et trois dans celui de Bent Jbeil », a précisé l’OCHA.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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