Ces 50 dernières années, les aléas liés au temps, à l’eau et au climat ont causé la mort de plus de 2 millions de personnes, dont 90 % dans les pays en développement. Les coûts économiques et les impacts s’amplifient à mesure que les conditions météorologiques deviennent plus extrêmes.
Lancée en 2022 par le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, l’Initiative « Alertes précoces pour tous » est mise à l’honneur à l’occasion d’une session extraordinaire du Congrès météorologique mondial, qui démarre ce lundi et dure pendant quatre jours, dans le contexte du 75e anniversaire de l’OMM.
Progrès et défis
L’initiative repose sur quatre piliers essentiels : observations et prévisions ; connaissance des risques de catastrophe ; diffusion et communication des alertes ; et préparation et intervention.
Dans un nouveau rapport, l’OMM dresse un bilan nuancé de son efficacité.
De grandes avancées ont été constatées comme en 2024, où 108 pays ont déclaré disposer, dans une certaine mesure, de capacités en matière de systèmes d’alerte précoce multi dangers, soit plus du double des 52 pays enregistrés en 2015. Ils seront encore plus nombreux en 2025.
De multiples pays ont élaboré des plans d’action nationaux, associant tous les secteurs du gouvernement et de la société, et mettent en œuvre sur le terrain des programmes qui changent véritablement la donne pour ce qui est de sauver des vies.
Toutefois, il subsiste de grandes disparités. Dans les pays où les services d’alerte précoce multi dangers sont limités, la mortalité due aux catastrophes est six fois plus élevée et le nombre de personnes touchées est quatre fois plus élevé.
Des mégaphones à énergie solaire sont installés dans des zones reculées du Timor-Leste dans le cadre d’un système d’alerte précoce multirisque.
Une collaboration mondiale nécessaire
« Il y a 75 ans, l’Organisation météorologique mondiale est née du constat que le temps, l’eau et le climat ne connaissent pas les frontières nationales. Il est indispensable que les observations et les prévisions reposent sur une collaboration mondiale, car aucun pays ne peut les réaliser de façon isolée », a déclaré lundi la Secrétaire générale de l’OMM, Celeste Saulo, à l’ouverture de la session extraordinaire.
Pour mener à bien ses initiatives, l’OMM compte aujourd’hui de nombreux partenaires, notamment d’autres agences des Nations Unies, des banques pour le développement, des organisations humanitaires, des universités et des entreprises privées. L’objectif initial, qui était de protéger les 30 pays considérés comme les plus exposés aux aléas climatiques, a été élargi.
« L’Initiative Alertes précoces pour tous est désormais plus qu’une initiative. C’est une marque de solidarité mondiale », a insisté Mme Saulo. « Ensemble, nous sauvons des vies, nous modelons des politiques et nous renforçons la résilience ».
Surveillance et prévision des aléas renforcées
Mme Saulo présentera un nouveau rapport sur les progrès accomplis en matière de surveillance et de prévision des aléas – le pilier qui relève de la responsabilité de l’OMM.
Le document récapitule les progrès et les retards à l’échelle mondiale concernant la détection, la surveillance, et la prévision des aléas de plus en fréquents, tels que les tempêtes tropicales, les inondations, les tempêtes de sable et de poussière et la chaleur extrême.
« D’ici à 2027, nous devons redoubler d’efforts pour que personne – nulle part au monde – ne soit laissé sans protection », écrit Mme Saulo dans l’avant-propos du rapport.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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