Selon les autorités sanitaires du pays, 28 cas suspects et 15 décès, dont quatre soignants, ont été signalés dans la province du Kasaï. Pour l’instant, les localités de Bulape et de Mweka, dans le nord, sont les plus touchées par l’épidémie. C’est là que les premières victimes présentaient fièvre, vomissements, diarrhées et hémorragies. 

Des prélèvements analysés à l’Institut national de recherche biomédicale de Kinshasa, la capitale congolaise, ont confirmé mercredi la présence de la souche la plus virulente du virus, dite « Zaïre », du nom de la RDC lorsqu’Ebola y a fait sa première apparition, dans les années 1970.

Sur place, une équipe nationale d’intervention rapide a été dépêchée, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Épidémiologistes, spécialistes du contrôle des infections, experts en laboratoire et en prise en charge des cas : tous travaillent à renforcer la surveillance et à contenir la contagion dans les structures de santé.

« Agir avec détermination »

L’OMS a également livré deux tonnes de matériel, dont des équipements de protection individuelle et un laboratoire mobile. « Nous agissons avec détermination pour stopper rapidement la propagation du virus et protéger les communautés », a affirmé le Dr Mohamed Janabi, directeur régional de l’OMS pour l’Afrique. « En misant sur l’expertise de longue date du pays dans la lutte contre les épidémies virales, nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités sanitaires afin de renforcer rapidement les mesures de riposte et de mettre fin à l’épidémie au plus vite ».

Un pays aguerri mais vulnérable

La RDC dispose d’un stock de traitements et de 2.000 doses du vaccin Ervebo, efficace contre cette souche, qui seront transférées de Kinshasa vers le Kasaï pour protéger les cas contacts et les soignants en première ligne. Mais la lutte sera complexe : le nombre de cas devrait encore augmenter tant que la transmission n’est pas maîtrisée.

Ce n’est pas la première fois que le Kasaï est frappé par le virus : des épidémies y avaient déjà été signalées en 2007 et 2008. Depuis 1976, la RDC a connu 15 flambées d’Ebola. La dernière en date, dans la province de l’Équateur en 2022, avait été jugulée en moins de trois mois. Mais chaque nouvelle résurgence rappelle la fragilité d’un pays où l’ombre du virus plane toujours.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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