« La réduction des ressources et les perspectives négatives nous obligent à établir des priorités pour ne servir que les personnes jugées les plus vulnérables avec des quantités réduites de nourriture, ce qui compromet l’impact de l’aide humanitaire », a souligné le Programme alimentaire mondial (PAM) dans son dernier rapport de situation.

L’agence onusienne pointe du doigt les coupes drastiques de l’aide étrangère des États-Unis et la réduction de l’aide globale des donateurs au cours du premier semestre de l’année, qui ont eu « un impact direct sur les opérations humanitaires en RDC ».

Un point chaud de la faim

« La réduction significative du financement a poussé plusieurs agences humanitaires à réduire, voire à suspendre leurs opérations, augmentant ainsi l’ampleur et la gravité des besoins humanitaires ».

Avec un nombre record de 27,7 millions de personnes (dont 10,3 millions dans l’Est) confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, la RDC est considérée comme un point chaud de la faim.

Cette classification repose sur l’augmentation du nombre de personnes et la proportion de la population faisant face à un niveau d’insécurité alimentaire d’urgence (phase 4 IPC), qui devrait empirer dans les mois à venir.

Les combats continus dans l’est de la RDC perturbent les activités agricoles et les marchés, ce qui impacte la disponibilité alimentaire dans les mois à venir. Parallèlement, les prix alimentaires élevés affectent le pouvoir d’achat des ménages vulnérables, aggravant ainsi l’insécurité alimentaire.

Le retard ou la suspension du financement a eu des implications directes sur la fourniture de soutien vital dans les différents secteurs humanitaires pour les hommes, les femmes et les enfants vulnérables.

Moins de personnes servies et moins de nourriture fournie

Face à un sous-financement et à « des perspectives de financement médiocres », un accès limité et une insécurité croissante, un plan hyper-priorisé a été établi pour le plan de réponse humanitaire.

Dans ce contexte de besoins croissants, la portée moyenne mensuelle du PAM a diminué au cours de la première moitié de l’année. En moyenne, le PAM a atteint 650.000 personnes par mois en 2025, ce qui est inférieur à l’objectif moyen de 900.000 personnes par mois atteint dans la première moitié de 2024.

Au total, le groupe sectoriel de l’ONU sur la sécurité alimentaire avait prévu d’atteindre 7,3 millions de personnes dans le plan initial de réponse humanitaire. Cependant, le plan hyper-priorisé révisé a considérablement réduit cet objectif à seulement 4,7 millions de personnes.

Le PAM va réduire sa planification tant en ce qui concerne le nombre de personnes servies que la quantité de nourriture fournie, alors que les stocks de produits s’épuisent dans les provinces.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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