Selon l’OMS, plus de 760 des 3.500 doses de vaccin actuellement disponibles ont été envoyées à Bulape, l’épicentre de l’épidémie. D’autres doses seront acheminées dans les prochains jours dans les localités de la province du Kasaï touchées.

Dans cette course contre la montre pour lutter contre cette « maladie excessivement contagieuse », la priorité est donnée aux gens qui sont les plus proches de la maladie et les personnes contacts.

45.000 doses supplémentaires dans les prochains jours

« Nous avons été en mesure de vacciner 500 professionnels de santé et cas contacts qui sont également des personnels à haut risque », a déclaré lors d’une conférence de presse, Patrick Otim, responsable de programme à l’OMS.

Le vaccin est administré selon la stratégie de vaccination en anneau, qui consiste à vacciner les personnes les plus exposées au risque d’infection après avoir été en contact avec un patient confirmé. Il est également recommandé pour les professionnels de santé et les intervenants de première ligne qui pourraient être en contact avec des patients atteints d’Ebola.

Le vaccin Ervebo est sûr et protège contre l’espèce Zaïre ebolavirus, identifiée comme étant à l’origine de l’épidémie actuelle.

Le Groupe international de coordination pour l’approvisionnement en vaccins a approuvé l’envoi d’environ 45.000 doses supplémentaires dans les prochains jours, dans le cadre de la réponse en cours. L’OMS a soutenu les autorités sanitaires dans la soumission de la demande de ces doses supplémentaires et dans l’élaboration du plan de vaccination.

48 cas dont 31 décès

La poursuite de cette campagne de vaccination intervient alors que les agences redoutent une évolution rapide de la maladie dans une zone qui est d’accès assez compliquée et très reculée. Deux semaines après le début de l’épidémie d’Ebola, 48 cas ont été signalés – 38 confirmés, 10 probables – avec 31 décès au 17 septembre 2025.

L’épidémie, initialement confinée à deux districts, s’est désormais étendue à quatre. Le détail des cas montre trois décès parmi les enfants de moins de cinq ans, avec une proportion disproportionnée de femmes touchées. 55 % des cas confirmés et 65 % des décès enregistrés jusqu’à présent concernent des femmes.

« Cela peut être largement attribué au rôle de soignantes que jouent les femmes dans la communauté », a précisé M. Otim.

Banque mondiale/Vincent Tremeau

En RDC, des agents de santé revêtent leur équipement de protection individuelle avant d’entrer dans la zone où les personnes potentiellement atteintes du virus Ebola sont placées en quarantaine pour être suivies et traitées (janvier 2019).

Guérison de deux patients

Par ailleurs, plus de 900 contacts font l’objet d’un suivi afin d’éviter toute propagation supplémentaire. De plus, un centre de traitement Ebola de 18 lits a été mis en place à l’hôpital général de Bulape avec le soutien de l’OMS.

Les autorités sanitaires congolaises ont annoncé que les deux premiers patients traités dans la zone sanitaire de Bulape se sont complètement rétablis et ont quitté le centre de traitement local. Selon l’OMS, ces guérisons ont été rendues possibles grâce au renforcement des soins cliniques et aux mesures d’intervention rapide mises en place au cours de la semaine dernière.

Mais dans ce combat contre l’épidémie, les autorités sanitaires congolaises et les équipes de l’OMS restent confiantes par rapport à l’expansion géographique d’Ebola dans la province du Kasaï.

Une épidémie géographiquement limitée

La maladie reste géographiquement limitée, grâce à des interventions rapides qui ont permis de ralentir la transmission. Au cours des cinq derniers jours, une seule communauté a été touchée, ce qui porte le nombre total à treize.

Selon l’agence onusienne, les centres de traitement sont entièrement équipés, les professionnels de santé protégés et les pays voisins en état d’alerte. Grâce à la vaccination, à la recherche des contacts et à des installations bien équipées, tous les efforts sont concentrés sur la protection des vies et la prévention d’une nouvelle propagation du virus.

Plus largement, l’OMS évalue le risque global pour la santé publique posé par l’épidémie actuelle comme élevé au niveau national, modéré au niveau régional et faible au niveau mondial. « Aucune mesure liée au trafic international n’est actuellement justifiée », conclut l’agence onusienne, insistant sur le renforcement de la surveillance aux postes-frontières.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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