Selon l’Institut Pasteur, le virus Ebola, notamment responsable de fortes fièvres et d’hémorragies, possède un taux de létalité se situant entre 30 et 90% selon les épidémies et l’espèce virale. Dans le cas de la RDC, c’est la souche la plus virulente, dite « Ebolavirus Zaïre », qui est responsable de l’épidémie. Pour la combattre, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a envoyé plus de 2.000 doses de vaccins Ervebo, efficace sur ce type de virus, à la capitale congolaise Kinshasa qui en a déjà livré plus de 400 à la ville de Bulape, au cœur de la région la plus touchée.

Une assistance organisée

Dans le cadre d’une stratégie de vaccination en anneau, les 400 premières doses de vaccin sont administrées en priorité aux personnes les plus exposées au risque d’infection après avoir été en contact avec un patient confirmé porteur du virus, comme les professionnels de santé ou les travailleurs de première ligne.

Pour couvrir un plus grand nombre de vaccinations, l’OMS ainsi que le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), ont aidé les autorités sanitaires à formuler leur demande de doses supplémentaires, les ont formées à la collecte de données, et ont contribué à l’élaboration d’un plan de vaccination pour la distribution des doses.

Ainsi, le Groupe international de coordination pour la fourniture de vaccins a approuvé l’envoi d’environ 45.000 doses supplémentaires en RDC dans le cadre de la riposte à l’épidémie en cours. Outre les vaccins, des traitements à base d’anticorps monoclonaux ont également été envoyés aux centres de traitement de Bulape pour les soins cliniques.

Une opération à grande échelle

Sur le terrain, l’OMS a jusqu’à présent déployé 48 experts en surveillance des maladies, soins cliniques, prévention et contrôle des infections, logistique et engagement communautaire, qui, avec les organisations partenaires, aident le gouvernement à renforcer rapidement les mesures de riposte à l’épidémie afin d’enrayer la propagation du virus.

Mais au vu de la dangerosité du virus, l’OMS s’active aussi dans les pays voisins de la République démocratique du Congo. Elle travaille avec les autorités nationales pour renforcer la préparation opérationnelle à la détection rapide des cas et la mise en place immédiate de mesures visant à freiner la propagation du virus.

L’OMS estime que le risque global pour la santé publique posé par l’épidémie actuelle est élevé au niveau national, modéré au niveau régional et faible au niveau mondial.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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