Plus de 80 éleveurs de la Région Anosy ont jusqu’à présent reçu les poulets potentiellement transformateurs de vie, qui sont originaires d’Inde mais qui prospèrent maintenant en Tanzanie. La FAO a apporté des œufs de ce pays de l’Afrique de l’Est pour faire éclore des poussins à Madagascar.

Lucette Vognentseva, l’une des éleveuses de poulets, a partagé son expérience avec ONU Info depuis chez elle dans la commune d’Ifotaka.

« En novembre dernier, j’ai reçu cinq poulets de la FAO, dont trois femelles et deux mâles. Jusqu’à présent, deux des poules ont pondu 46 œufs, tandis que la troisième n’a pas encore commencé à produire… 

Qualité des oeufs

Il s’agit des poulets Kuroiler, réputés pour leurs capacités à pondre des œufs et à fournir une viande de qualité supérieure. Comparés à nos poulets locaux, ils se distinguent par leur croissance plus rapide, leur taille plus imposante, leur production accrue d’œufs et leur résistance aux conditions difficiles.

Ce n’est pas seulement la qualité des œufs qui est important, mais aussi leur valeur marchande. Je peux vendre un de mes œufs pour 2000 ariary [$0.45], soit quatre fois plus que la valeur d’un œuf de poulet local. Mes œufs sont devenus trop chers pour être simplement consommés. Au lieu de cela, les gens viennent chez moi pour acheter un œuf en espérant qu’il sera un mâle qu’ils pourront croiser avec leurs propres poules de races locales. Cela améliore la qualité de leurs poulets et devient plus rentable pour eux.

Parfois, certains veulent que leurs poules soient fécondées par mon coq, mais je n’accepte pas, car je ne peux pas être sûr que leurs poulets ne portent pas de maladies. Les miens sont entièrement vaccinés et en parfaite santé.

Lucette Vognentseva tient dans ses bras l’une des poules issues d’un œuf tanzanien.

Ils vivent dans le poulailler que j’ai construit et ne se promènent pas librement comme les poulets de mes voisins, et je dois leur acheter une alimentation spéciale sur le marché, car ils ne peuvent pas chercher leur propre nourriture.

Ces poulets sont domestiqués et me reconnaissent maintenant. Je peux prévoir quand ils ont besoin d’être nourris ou s’ils veulent de l’eau.

Mon conseil aux autres agriculteurs qui envisagent d’élever ces races de poulets étrangers est d’être courageux. Cette race pure de Tanzanie rapporte plus d’argent. D’ailleurs, j’ai pour ambition d’agrandir la taille de ma couvée.

Dans le village, les gens m’ont remarqué et viennent me demander des conseils sur la façon d’élever les kuroiler. Je suis devenue connue sous le nom de ‘Femme aux poulets étrangers’ ».

La FAO prévoit également de collaborer avec le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) pour améliorer la nutrition à Ifotaka et dans les environs, en facilitant l’approvisionnement d’œufs et de viande à son programme alimentaire scolaire.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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