Bâtir un monde plus juste, synonyme de prospérité pour les peuples et pour la planète, tel est la promesse des objectifs de développement durable, a rappelé le Secrétaire général, António Guterres, lors d’une réunion consacrée à cette question au premier jour de la semaine de haut niveau à l’ONU, lundi.

Encore un long chemin à parcourir

« Nul n’ignore cependant qu’à seulement cinq ans de l’échéance, le chemin à parcourir est encore long », a-t-il souligné, notant que cela s’explique notamment par les conflits, un tarissement du financement du développement, et la crise climatique.

Il a toutefois constaté « des signes de progrès et d’espoir » : un nombre record de filles sont scolarisées ; la mortalité infantile, tout comme la mortalité maternelle, a diminué ; les infections à VIH reculent ; et 92 % de la population mondiale a aujourd’hui accès à l’électricité.

Selon lui, ces progrès ne sont pas le fruit du hasard mais le résultat de décisions délibérées. « Ces exemples, et bien d’autres, prouvent que l’investissement dans le développement est rentable ».

Mais la question qui se pose est de savoir comment étendre et accélérer les progrès et la réponse réside dans la force que les objectifs tirent de leur interdépendance : l’éducation fait progresser l’égalité des genres ; la stabilité climatique renforce la sécurité alimentaire ; et la lutte contre la faim trace la voie vers la paix.

« Plus nous avançons dans la réalisation de chaque objectif, plus il devient facile d’en atteindre d’autres », a noté M. Guterres.

Des contextes nationaux différents

Le chemin exact pour réaliser ces objectifs diffère selon les contextes nationaux, a-t-il noté, mais certains invariants se retrouvent dans tous les pays. Il a cité la nécessité de réformer l’architecture financière mondiale, de mettre en avant l’action climatique, de se préparer à la transformation technologique, et de faire de la paix une priorité.

« Autrement dit, ce n’est pas une question de ressources, mais de choix », a estimé le Secrétaire général. Et pour cela, « une bonne gouvernance est essentielle ». « Les institutions justes et transparentes décrites dans l’objectif 16 sont essentielles à l’Agenda 2030. Et nous devons faire de leur renforcement une priorité », a dit le chef de l’ONU.

Il a appelé les dirigeants présents lors de cette réunion de ne jamais oublier que « derrière chaque point de pourcentage, chaque fraction, chaque décimale, il y a des vies transformées, des vies sauvées ».

« Il est temps d’intensifier nos efforts pour réaliser l’Agenda 2030. Nous devons nous rassembler, renouveler notre engagement, et recentrer nos efforts. Nous devons tenir la promesse des Objectifs de développement durable », a-t-il plaidé.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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