Le chef de l’ONU « condamne les pertes tragiques et inutiles en vies humaines, les blessures infligées aux civils et les dommages causés aux habitations et aux infrastructures des deux côtés », a dit son porte-parole adjoint, Farhan Haq, dans une déclaration à la presse.

Outre la conclusion d’un cessez-le-feu, le chef de l’ONU encourage les deux parties « à régler tout différend par le dialogue, afin de trouver une solution durable ». Il a dit être « disponible pour contribuer à tout effort visant à un règlement pacifique du conflit ».

Les affrontements, qui ont débuté le 24 juillet, auraient donné lieu à des échanges de coups de feu, des tirs d’artillerie et des tirs de roquettes, la Thaïlande ayant mené des frappes aériennes à l’intérieur du territoire cambodgien.

Des dizaines de milliers de déplacés

Des responsables humanitaires de l’ONU ont confirmé des victimes civiles, dont des enfants.

Plus de 131.000 personnes en Thaïlande et plus de 4 000 au Cambodge ont été déplacées, selon des partenaires humanitaires. Les abris temporaires, notamment les écoles et les temples, sont surpeuplés, et une assistance sous forme d’aide alimentaire et médicale et d’abris est nécessaire de toute urgence.

Les Nations Unies se tiennent prêtes à soutenir les efforts humanitaires si nécessaire, a déclaré une porte-parole de l’ONU Stéphanie Tremblay lors d’un point de presse, vendredi, à New York.

Réunion du Conseil de sécurité

Le Conseil de sécurité s’est réuni à huis clos vendredi pour aborder la plus grave escalade entre les deux voisins d’Asie du Sud-Est depuis plus de dix ans.

Des représentants de la Thaïlande et du Cambodge étaient présents, ainsi que Khaled Khiari, Sous-Secrétaire général pour l’Asie et le Pacifique au Département des affaires politiques des Nations Unies (DPPA), qui a fait un point de la situation.

La dernière flambée de violence majeure entre les deux pays remonte à 2011, lorsque des combats frontaliers de plusieurs jours près du temple historique de Preah Vihear, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ont fait de nombreuses victimes des deux côtés.

Le Secrétaire général de l’époque, Ban Ki-moon, avait appelé à un cessez-le-feu immédiat et vérifiable et exhorté les deux pays à résoudre leur différend par le dialogue, et non par des moyens militaires.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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