Son porte-parole, Stéphane Dujarric, a déclaré vendredi que le Secrétaire général « suivait avec inquiétude les informations faisant état de violences dans la banlieue de Damas et dans le sud de la Syrie, notamment de victimes civiles et d’assassinats de responsables de l’administration locale ».

Plus de 100 personnes auraient été tuées ces derniers jours lors d’affrontements à caractère confessionnel, notamment dans le gouvernorat de Soueida.

Appel à la retenue

M. Dujarric a dit que le Secrétaire général condamnait toute violence contre les civils, y compris les actes susceptibles d’attiser les tensions interconfessionnelles.

Dans ce contexte, le chef de l’ONU a également condamné la violation par Israël de la souveraineté de la Syrie, notamment la dernière frappe aérienne près du palais présidentiel à Damas.

« Il est essentiel que ces attaques cessent et qu’Israël respecte la souveraineté, l’unité, l’intégrité territoriale et l’indépendance de la Syrie », a ajouté le porte-parole.

Le chef de l’ONU a appelé sans équivoque toutes les parties concernées à cesser toutes les hostilités, à faire preuve de la plus grande retenue et à éviter toute nouvelle escalade.

Il s’est dit encouragé par les efforts intra-syriens visant à désamorcer la violence et à maintenir la sécurité et la stabilité.

M. Guterres a pris note de la déclaration du président syrien par intérim, Ahmed al-Sharaa, qui privilégie « le dialogue et la coopération dans le cadre de l’unité nationale ». Il a également appelé les autorités intérimaires à enquêter de manière transparente et ouverte sur toutes les violations.

Avertissement d’experts des droits humains

Des experts nommés par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies ont également averti que la récente flambée de violence « est profondément préoccupante » pour les efforts de paix en Syrie.

La Commission d’enquête sur la Syrie a déclaré que les combats, combinés aux frappes aériennes israéliennes en cours, augmentent le risque de fragmentation et de dommages supplémentaires pour les civils.

Les membres ont noté que les discours de haine et les incitations à la violence sur les réseaux sociaux alimentent les tensions, exhortant toutes les parties à cesser les hostilités et à s’engager dans le dialogue.

Bien qu’un accord local ait été conclu entre les autorités de Damas et les chefs communautaires, le gouvernement intérimaire demeure responsable de la protection des civils.

La Commission a également appelé à des enquêtes crédibles sur les allégations d’abus.

« L’impunité pour les violations graves a toujours été un facteur déterminant du conflit syrien et ne doit pas perdurer », a-t-elle déclaré.

« Ce n’est qu’en respectant l’état de droit et en garantissant la justice, la responsabilité et des réparations pour les victimes et leurs familles que la Syrie pourra commencer à rétablir la confiance au sein de ses communautés fracturées ».

Voix indépendantes

La Commission d’enquête a été initialement créée en août 2011 et son mandat a été régulièrement renouvelé, le plus récemment en avril.

Les trois commissaires siègent à titre individuel et sont indépendants de tout gouvernement ou organisation, y compris de l’ONU.

Ils ne font pas partie du personnel de l’ONU et ne sont pas rémunérés pour leur travail.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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