Les représentants des 193 États membres de l’ONU, ainsi que deux délégations d’observateurs, prendront la parole lors du 80ème débat général de l’Organisation, qui se tiendra dans l’emblématique salle de l’Assemblée générale. Une série de réunions de haut niveau se tiendra parallèlement dans l’enceinte de l’ONU, afin d’aborder certains des défis les plus urgents auxquels l’humanité est confrontée.

De la guerre et du changement climatique à l’inégalité entre les sexes et aux dilemmes éthiques posés par l’intelligence artificielle, cette semaine de haut niveau, bien plus qu’une tradition, sera l’occasion cruciale pour la communauté internationale d’aborder les crises mondiales, réfléchir, renouveler son engagement et réimaginer notre avenir commun.

Les événements marquent le début de la 80e session de l’Assemblée générale, le principal organe délibératif de l’ONU, communément appelée « UNGA80 », qui, comme son nom l’indique, marque le 80e anniversaire de la création des Nations Unies.

Voici ce qu’il faut savoir de la semaine de haut niveau.

Des discours, des discours et encore des discours

Annalena Baerbock (à gauche), présidente de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies, ouvre une réunion au Siège de l’ONU.

Le débat général, qui démarre le 23 septembre, est pour beaucoup le moment fort de la session de l’Assemblée générale. Les dirigeants mondiaux montent à la tribune avec le panneau doré de la salle de l’Assemblée en toile de fond pour exposer leurs priorités à un public international.

Afin de permettre une programmation efficace de plus de 193 orateurs sur une période de six jours, la durée théorique et volontaire de chaque discours est limitée à 15 minutes. Cette règle est toutefois rarement respectée.

Traditionnellement, le Brésil prend la parole en premier, suivi des États-Unis en tant que pays hôte.

La nouvelle Présidente de l’Assemblée générale, Annalena Baerbock, qui n’est que la cinquième femme à occuper ce poste en 80 ans d’histoire de l’ONU, présidera le débat dont le thème est : « Meilleurs ensemble : 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits de l’homme ».

Quand mon pays prendra-t-il la parole ?
En savoir plus sur le débat général

La solution à deux États : un nouvel élan

© UNICEF/Mohammed Nateel

La guerre a dévasté Gaza.

La solution à deux États, un cadre proposé pour résoudre le conflit entre Israël et la Palestine qui établirait deux États pour deux peuples, est « plus éloignée que jamais », selon le Secrétaire général de l’ONU qui s’est exprimé en juillet 2025.

Cette solution date de bien avant le conflit actuel à Gaza, qui a débuté en octobre 2023 à la suite d’une attaque sanglante du Hamas dans le sud d’Israël.

Alors que le nombre de personnes tuées à Gaza approche les 70.000 et que le Hamas détient toujours des otages pris en Israël, les États membres de l’ONU poursuivront les discussions sur la solution à deux États lors d’une conférence internationale qui se tiendra au siège de l’ONU le lundi 22 septembre.

Cette réunion de haut niveau s’inscrit dans la continuité de la conférence organisée en juillet 2025, à laquelle ni Israël ni les États-Unis n’ont participé.

Célébration des 30 ans de la Déclaration de Beijing

La Déclaration et le Programme d’action de Beijing de 1995 sont considérés comme le plan d’action le plus progressiste jamais élaboré pour parvenir à l’égalité des sexes et faire progresser les droits des femmes et des filles dans le monde entier.

Trois décennies après cette déclaration historique, malgré certains progrès, ONU Femmes, l’agence spécialisée des Nations Unies qui se concentre sur les questions de genre, constate qu’il y a « une réaction de plus en plus forte contre les droits des femmes ».

Le 22 septembre, les dirigeants mondiaux discuteront du Programme d’action Beijing+30, qui vise à atteindre les objectifs suivants pour toutes les femmes et les filles : une révolution numérique, l’éradication de la pauvreté, la fin de la violence, un pouvoir décisionnel plein et égal, un droit de regard égal en matière de paix et de sécurité, ainsi que la justice climatique.

Pour en savoir plus sur l’égalité des sexes, consultez le Gros plan sur l’égalité des sexes [en anglais].

Climat : lutter contre la chaleur

Des habitants de Vanuatu, dans le sud-ouest du Pacifique, installent des panneaux solaires sur un toit.

Alors que le monde lutte pour maintenir la hausse des températures en dessous du seuil internationalement convenu de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, un sommet se tiendra le mercredi 24 septembre afin de faire le point sur le rythme et l’ampleur inquiétants de la crise climatique à travers le monde.

Les dirigeants mondiaux présenteront leurs nouveaux plans d’action nationaux pour le climat (appelés « contributions déterminées au niveau national » ou CDN), des engagements nationaux qui décrivent les mesures prises pour lutter contre le changement climatique.

Le sommet réunira également des représentants de gouvernements, des chefs d’entreprise et des représentants de la société civile, qui présenteront des idées pour encourager les actions en matière d’atténuation, d’adaptation, de financement et d’intégrité de l’information.

« C’est le moment ou jamais », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.

Le sommet se tient avant une importante conférence des Nations Unies sur le changement climatique, connue sous le nom de COP30, qui aura lieu au Brésil en novembre.

Pour en savoir plus sur les Nations Unies et le changement climatique, cliquez ici.

Intelligence artificielle : établir des garde-fous

Dans un centre commercial à Kyoto, au Japon, un robot capable d’effectuer des tâches assignées aux humains.

L’intelligence artificielle, ou IA, transforme rapidement le monde, que ce soit dans le domaine des voitures autonomes, de l’analyse d’images médicales, de la gestion des stocks pour les entreprises, des algorithmes de trading financier, des assistants virtuels ou encore de la traduction en temps réel.

Cependant, les avantages de l’IA sont répartis de manière inégale. De nombreux pays ont du mal à accéder aux outils qui pourraient transformer leurs sociétés en soutenant le développement et en améliorant la vie des citoyens ordinaires.

Son expansion rapide s’accompagne inévitablement d’une multitude de risques et de défis, notamment des menaces pour l’exactitude des informations et les droits de l’homme, par exemple la surveillance.

À l’heure actuelle, il n’existe aucun organisme reconnu pour régir l’IA au niveau mondial. C’est pourquoi les dirigeants mondiaux se réunissent à New York, le 25 septembre, pour discuter d’un cadre de gouvernance inclusive et responsable de l’IA.

« Sans garde-fous adéquats, l’IA pourrait exacerber les inégalités et la fracture numérique et affecter de manière disproportionnée les plus vulnérables. Nous devons saisir cette occasion historique […] dans l’intérêt de toute l’humanité », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU.

Pour en savoir plus sur l’ONU et l’IA, cliquez ici

Plusieurs autres réunions auront lieu pendant la semaine « de haut niveau » :

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

To submit your press release: (https://www.globaldiasporanews.com/pr).

To advertise on Global Diaspora News: (www.globaldiasporanews.com/ads).

Sign up to Global Diaspora News newsletter (https://www.globaldiasporanews.com/newsletter/) to start receiving updates and opportunities directly in your email inbox for free.