S’exprimant par visioconférence, l’envoyé spécial des Nations Unies pour le Yémen, Hans Grundberg, a déclaré que le pays restait empêtré dans une crise politique, humanitaire et de développement prolongée.

« Le Yémen représente bien plus que la simple maîtrise d’une menace », a-t-il déclaré. « Le coût de l’inaction est élevé ».

M. Grundberg a souligné l’urgence de progresser vers une solution politique durable, appelant toutes les parties à faire preuve de volonté pour sortir de l’impasse actuelle.

Le pays connaît une crise humanitaire de grande ampleur. Plus de 17 millions de personnes, soit près de la moitié de la population yéménite, souffriraient de malnutrition aiguë.

Sans un soutien humanitaire soutenu, six millions de personnes supplémentaires pourraient être confrontées à une insécurité alimentaire d’urgence, a déclaré Joyce Msuya, cheffe adjointe du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), au nom du chef des affaires humanitaires, Tom Fletcher.

Difficultés économiques

« Les citoyens yéménites continuent de subir les conséquences d’une économie en chute libre », a noté M. Grundberg, appelant à un soutien international accru pour atténuer les difficultés humanitaires et économiques auxquelles ils sont confrontés.

Malgré des conditions extrêmement difficiles, les efforts humanitaires au Yémen se poursuivent, mais la réponse de l’ONU reste limitée et loin de répondre à l’ampleur des besoins, selon l’OCHA.

Néanmoins, des signes de progrès sont visibles. « Il existe une réelle marge de progression économique », a déclaré l’envoyé spécial Hans Grundberg, soulignant la réouverture en mai dernier d’une route clé entre Aden et Sanaa, fermée pendant près de sept ans, qui a rétabli une voie plus rapide et plus directe pour les civils et le trafic commercial.

« Avec la confiance et les bons outils, l’espoir subsiste », a dit Joyce Msuya, qui est également la Coordinatrice adjointe des secours d’urgence des Nations Unies.

Fronts fragiles

Un an après la détention arbitraire par les rebelles houthis – ou Ansar Allah – de dizaines de travailleurs humanitaires, de représentants de la société civile et de diplomates, M. Grundberg a exhorté les membres du Conseil de sécurité à faire entendre leur voix pour exercer une pression maximale sur ce groupe rebelle qui contrôle une partie du pays, afin d’obtenir la libération inconditionnelle des détenus.

Alors que les attaques contre les navires en mer Rouge et les contre-mesures des forces occidentales ont largement diminué depuis l’accord de cessation des hostilités entre les États-Unis et les dirigeants houthis, le groupe a récemment lancé plusieurs attaques contre Israël, en solidarité avec la cause palestinienne à Gaza.

Alors que de multiples lignes de front restent fragiles et que le risque de reprise des combats est omniprésent, l’ONU continue d’élaborer une feuille de route pour aider le Yémen à dépasser ses divisions, à obtenir un cessez-le-feu global, à mettre en œuvre des mesures économiques essentielles et à promouvoir un processus politique inclusif.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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