L’universitaire sud-africain Graeme Reid poursuivra son travail pendant trois années supplémentaires, en se concentrant sur la documentation des abus et en engageant un dialogue avec les Etats pour renforcer la protection des LGBT+ (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres).
Le renouvellement du mandat a recueilli 29 voix pour, 15 contre et trois abstentions, avec le soutien notable de l’Afrique du Sud, du Chili, de l’Allemagne et du Kenya. Mais le renouvellement du mandat s’est heurté à l’opposition de plusieurs pays africains et du Moyen-Orient.
Grâce à ce vote, le Conseil a réaffirmé son engagement à lutter contre la discrimination et la violence à l’égard de toutes les personnes, rappelant à tous les États leurs obligations envers les personnes ayant des orientations sexuelles et des identités de genre diverses.
Créé en 2016, puis déjà renouvelé en 2019 et 2022, le mandat de l’expert a été présentée par un groupe restreint de six pays d’Amérique latine – le Brésil, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Mexique et l’Uruguay – et coparrainée par une cinquantaine de pays de toutes les régions.
Discrimination généralisée
Malgré les progrès réalisés ces dernières années pour faire progresser les droits des personnes LGBT+, ces dernières continuent d’être confrontées à une violence et à une discrimination généralisées dans le monde entier, avait alerté le 20 mai dernier le chef des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk.
Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH), dans au moins sept États, les personnes ayant des relations consensuelles avec des personnes du même sexe sont passibles de la peine de mort.
Certains pays ont adopté ou envisagent d’adopter de nouvelles lois afin d’établir ou d’étendre les sanctions pénales pour les relations homosexuelles consensuelles.
« Les responsables politiques continuent de faire des personnes LGBTIQ+ des boucs émissaires, créant et aggravant les divisions sociales. Ces messages haineux et sectaires sont amplifiés par la désinformation sur des plateformes de médias sociaux mal réglementées », avait regretté Volker Türk.
NOTE :
Les Rapporteurs spéciaux, les experts indépendants et les groupes de travail font partie de ce que l’on appelle les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme. Ils travaillent sur une base volontaire ; ils ne font pas partie du personnel des Nations Unies et ne reçoivent pas de salaire pour leur travail. Ils sont indépendants de tout gouvernement ou organisation et travaillent à titre individuel.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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