Le chef de l’ONU appelle l’Inde et le Pakistan à la retenue et offre ses bons offices

Le 22 avril, un attentat terroriste à Pahalgam, au Jammu-et-Cachemire, un territoire administré par l’Inde, a visé des touristes. 26 personnes ont été tuées par des hommes armés surgissant des forêts denses de cette région, la plus grave attaque contre des civils depuis les attentats de Bombay en 2008, qui avaient fait 175 morts.

L’Inde a menacé d’une riposte imminente et l’armée pakistanaise a indiqué samedi avoir effectué un essai de lancement de missiles sol-sol.

L’Inde et le Pakistan administrent tous deux des parties du Cachemire mais revendiquent le territoire dans son intégralité.

Lors d’un point de presse au siège des Nations Unies à New York, le chef de l’ONU a dit comprendre « l’émotion vive qui a suivi le terrible attentat terroriste de Pahalgam, le 22 avril ».

« Je condamne une fois de plus fermement cet attentat et présente mes condoléances aux familles des victimes. Cibler des civils est inacceptable, et les responsables doivent être traduits en justice par des moyens crédibles et légaux », a-t-il ajouté.

Eviter une confrontation militaire

Selon le Secrétaire général, il est « essentiel, surtout en cette période critique, d’éviter une confrontation militaire qui pourrait facilement dégénérer ».

« L’heure est à la plus grande retenue et à la prudence. C’est le message que j’ai transmis dans mes échanges continus avec les deux pays », a-t-il ajouté. « Ne vous y trompez pas : une solution militaire n’est pas une solution ».

Il a indiqué avoir offert ses « bons offices aux deux gouvernements au service de la paix ». « Les Nations Unies sont prêtes à soutenir toute initiative favorisant la désescalade, la diplomatie et un engagement renouvelé en faveur de la paix », a-t-il encore dit.