C’est ce que révèlent les données de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) des États-Unis, de la NASA, du Copernicus Climate Change Service de l’Union européenne et de l’Agence météorologique japonaise, quatre des six ensembles de données internationales qui alimentent les rapports de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sur l’état du climat.

1,66 °C de plus que la moyenne de janvier pour la période 1850-1900

La température moyenne mensuelle de l’air en surface était supérieure de 1,66 °C à une estimation de la moyenne de janvier pour la période 1850-1900, la période de référence préindustrielle désignée, selon l’ensemble de données ERA5 utilisé par le Copernicus Climate Change Service (C3S), mis en œuvre par le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme pour le compte de la Commission européenne.

Cela ne signifie pas que le monde a dépassé l’objectif inférieur de 1,5° Celsius par rapport à l’ère préindustrielle mentionné dans l’Accord de Paris sur le changement climatique, sachant que l’Accord de Paris fait référence à un réchauffement à long terme sur plusieurs années plutôt qu’à un dépassement mensuel ou annuel.

Selon Copernicus Climate Change Service, la température de janvier a été supérieure de 0,70 °C à la moyenne 1991-2020 et de 0,12 °C par rapport à la température du mois de janvier précédent le plus chaud, en 2020.

Unsplash/Anastasia Taioglou

La température moyenne globale de la surface de la mer en janvier a atteint 20,97°C, un record pour janvier, 0,26°C plus chaud que le précédent mois de janvier le plus chaud (2016),

La surface de la mer aussi atteint des températures record

Les précipitations mondiales ont atteint un niveau presque record en janvier, après un mois de décembre exceptionnellement humide. De grandes parties de l’Amérique du Nord, de l’Asie et de l’Australie ont été plus humides que la moyenne, tandis qu’une grande partie de l’Afrique australe et de l’Amérique du Sud ont été plus sèches que la normale.

Selon le rapport mensuel de la NOAA, le phénomène El Niño s’est affaibli dans le centre et l’ouest de l’océan Pacifique, mais les précipitations en Afrique et dans le sud des États-Unis sont restées plus typiques d’El Niño.

El Niño a commencé à s’affaiblir dans le Pacifique équatorial, mais les températures de l’air marin en général sont restées à un niveau exceptionnellement élevé, selon Copernicus Climate Change Service.

La température moyenne globale de la surface de la mer en janvier sur 60°S-60°N a atteint 20,97°C, un record pour janvier, 0,26°C plus chaud que le précédent mois de janvier le plus chaud (2016), et la deuxième valeur la plus élevée pour un mois dans l’ensemble de données ERA5, à 0,01°C près du record d’août 2023 (20,98°C).

Depuis le 31 janvier, la température journalière de la surface de la mer pour 60°S-60°N a atteint de nouveaux records absolus, dépassant les précédentes valeurs les plus élevées des 23 et 24 août 2023.

Le rapport final de l’OMM sur l’état du climat mondial en 2023 sera publié à l’occasion de la Journée météorologique mondiale, le 23 mars 2024. L’OMM a déjà confirmé que 2023 a été de loin l’année la plus chaude jamais enregistrée en raison du changement climatique induit par l’homme et du réchauffement dû à El Niño.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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