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La Journée mondiale de la poésie est une opportunité offerte à chacune et à chacun de s’installer au cœur vivant du monde, a souligné la directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay.

Cette journée est “une opportunité offerte à chacune et à chacun de s’installer au cœur vivant de soi-même et du monde, pour paraphraser le grand poète et homme politique martiniquais Aimé Césaire, dans un geste de paix aussi intérieur qu’universel”, a indiqué Mme Azoulay à l’occasion de la Journée mondiale de la poésie, célébrée le 21 mars de chaque année.
Qu’elle soit en prose ou en vers, symboliste, engagée ou objectiviste, la poésie a la propension unique de faire percevoir différemment le monde qui nous entoure, a-t-elle noté.

En cette Journée mondiale de la poésie, l’UNESCO célèbre ce pouvoir de mettre en question les certitudes pour demeurer ouvert à l’autre, pour accueillir le monde dans la pluralité de ses composantes, autant de fondements indispensables à la construction de sociétés de paix, a-t-elle encore précisé.

“C’est pourquoi notre Organisation se tient aux côtés des poètes, et plus particulièrement des jeunes générations, pour leur permettre de se saisir pleinement de cette forme littéraire et soutenir la parution de leurs œuvres”, a souligné M. Azoulay.

L’Organisation, a-t-elle poursuivi, a permis à 10 jeunes auteurs des Caraïbes de participer à la 40e édition du Marché de la poésie à Paris en juin 2023. À l’occasion de ce salon, ils ont pu faire connaître leur travail, échanger sur leurs œuvres, et rencontrer des maisons d’édition pour faciliter la publication de leurs poèmes, a-t-elle ajouté.

Elle a, en outre, relevé que dans le cadre de son action pour la sauvegarde des traditions vivantes, l’UNESCO a également inscrit un certain nombre de formes poétiques sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité : le Hudhud, récits chantés des Philippines, en 2008, la tradition orale Mapoyo du Venezuela, en 2014, l’Eshuva, prières chantées en Harákmbut du Pérou, en 2011, et la tradition orale Koogere de l’Ouganda, en 2015.
Et d’ajouter: “Si la poésie est un art puissamment vivant, elle a aussi, à travers les siècles et les continents, été le support privilégié des sociétés pour écrire leur histoire et préserver la mémoire de leur culture, pour consigner des savoirs ancestraux, aussi”.

Aussi, l’UNESCO apporte-t-elle son concours à la préservation de certains des textes poétiques les plus emblématiques de leur temps, a-t-elle indiqué, rappelant qu’en 2023, le Codex Manesse, recueil de poésies lyriques médiévales allemandes, la collection de manuscrits turkmènes de Magtymguly Pyragy, et les inscriptions sur pierre du Prince de Khalkha, Tsogtu Khung-Taiji, qui comptent parmi les plus beaux exemples de la poésie mongole, ont ainsi rejoint le Registre Mémoire du monde, qui vise à sauvegarder le patrimoine documentaire et à le rendre davantage accessible au grand public.

Source of original article: Libération (www.libe.ma).
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