Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), les exilés sont maintenant confrontés à des risques encore plus grands d’abus, de pauvreté, de retour forcé dans leur pays d’origine ou à la perspective de nouveaux voyages périlleux.
Deux tiers des réfugiés trouvent la sécurité dans des pays voisins du leur, dont la plupart sont dépourvus de ressources. La réduction des fonds touche plus durement ces réfugiés et leurs communautés d’accueil, qui sont déjà à la limite de leurs capacités.
Certains réfugiés peuvent être contraints de rentrer chez eux dans des conditions dangereuses, tandis que d’autres, qui sont prêts à rentrer volontairement, peuvent se voir refuser cette possibilité.
Aide au retour des réfugiés centrafricains
Par exemple, 12.000 réfugiés centrafricains au Tchad et au Cameroun qui souhaitent rentrer chez eux n’ont pas reçu d’aide pour le faire.
En Syrie, plus d’un demi-million de réfugiés sont rentrés malgré l’instabilité persistante, mais leur réintégration durable dépend d’un meilleur financement. L’aide apportée à 20.000 Syriens par mois pour qu’ils rentrent chez eux depuis la Turquie a été affectée par des coupes budgétaires.
Cette dernière alerte survient alors que le sous-financement chronique était déjà un problème. Selon le HCR, les réponses apportées aux réfugiés du Soudan, du Soudan du Sud, du Myanmar et de la République démocratique du Congo (RDC) étaient déjà en difficulté avant même les réductions actuelles.
Sur le terrain, les équipes des HCR doivent désormais fonctionner avec des programmes de prévention de la violence sexiste, qui n’ont été financés qu’à hauteur de 38 % en 2024 dans le cadre des six plans régionaux d’intervention auprès des réfugiés.
Les enfants risquent ainsi d’être victimes d’abus
« Les réfugiés sont donc plus vulnérables aux préjudices, à l’exploitation et aux abus et n’ont pas accès à l’assistance juridique, aux soins de santé et au soutien économique », a averti Elizabeth Tan, Directrice de la protection internationale au HCR.
Plus de 17,4 millions d’enfants réfugiés risquent ainsi d’être victimes de violences, d’abus, d’exploitation, de traite ou d’être séparés de leur famille. Les enfants sont également exposés à des risques accrus d’abus, de mariages d’enfants et de recrutement par des groupes armés.
Dans la Corne de l’Afrique orientale et la région des Grands Lacs, un million d’enfants vulnérables, dont certains ne sont pas accompagnés, sont exposés à un risque accru de maltraitance et d’exploitation.
Des millions de vies dépendent de l’aide
Les programmes de prévention des violences faites aux femmes ont été fermés au Burkina Faso, en République centrafricaine, au Tchad, au Cameroun, au Mali et au Nigeria, affectant les survivantes de violences et de viols.
En Jordanie, 200.000 femmes et enfants vulnérables sont privés d’aide, 63 programmes humanitaires fournissant un soutien spécialisé ayant été fermés.
Face à cette situation préoccupante pour la vie des réfugiés, le HCR rappelle que l’aide de la communauté internationale « peut faire la différence ». La générosité des donateurs peut ainsi « sauver des vies, redonner de la dignité et de l’espoir à ceux qui ont tout perdu ».
« Unissons-nous dans notre engagement à protéger et à aider les réfugiés. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que le HCR poursuive son travail essentiel et que chaque réfugié reçoive les soins et le soutien qu’il mérite », a fait valoir la responsable du HCR, rappelant que « des millions de vies » dépendent de l’aide internationale.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
To submit your press release: (https://www.globaldiasporanews.com/pr).
To advertise on Global Diaspora News: (www.globaldiasporanews.com/ads).
Sign up to Global Diaspora News newsletter (https://www.globaldiasporanews.com/newsletter/) to start receiving updates and opportunities directly in your email inbox for free.