Comme chaque année à l’occasion de la journée internationale de la paix, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a sonné la cloche, accompagné d’Annalena Baerbock, la nouvelle présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies, entrée en fonction cette semaine.

Cette cloche a été offerte à l’ONU en 1954 par l’Association japonaise pour les Nations Unies, une ONG qui représentait le pays alors que celui-ci n’était pas encore membre de l’organisation. Symbole de paix et d’universalité, elle a été créée à partir de pièces de monnaies issues de différents pays du monde et est assortie d’une inscription en japonais : « Vive la paix mondiale absolue ».

Une paix en danger

Dans un discours prononcé lors de la cérémonie, M. Guterres a mis en avant le paradoxe entre cette ode à la paix et le contexte international actuel. « Les Nations Unies sont nées des cendres de la guerre pour poursuivre la cause de la paix. […] Mais aujourd’hui, la paix est menacée. Les conflits se multiplient. Les civils souffrent. Les droits de l’homme et le droit international sont bafoués, laissant derrière eux des scènes qui font honte à notre humanité commune » a-t-il déclaré.

À dix jours de l’entame de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale, durant laquelle les dirigeants mondiaux débattront de questions liées au maintien de la paix et à la résolution des conflits, les mots du Secrétaire général étaient emprunts d’une urgence particulière.

Une vision ouverte de la paix

Depuis sa création en 1945, les Nations Unies prônent une vision beaucoup plus large de la paix que sa définition propre en droit international. Elle comprend aujourd’hui la notion de dignité, ainsi que des facteurs socio-économiques, humanitaires et écologiques.

« Cette cloche de la paix nous rappelle que même les plus petites contributions peuvent forger quelque chose de durable », a rappelé le Secrétaire général. « Même dans un monde fracturé, nous pouvons nous rassembler pour faire résonner la paix. Répondons à cet appel ».

Cérémonie de la cloche de la Paix organisée au siège de l’ONU.

Un appel à agir

Les journées internationales de la paix ont été instituées en 1981, devenant à partir de 2001 une période de non-violence durant laquelle chaque pays en guerre est censé observer un cessez-le-feu. Le thème de cette édition annuelle de la journée est « Agissons pour un monde pacifique ». Il met l’accent sur le caractère universel de la notion de paix et le rôle de chaque individu dans sa promotion.

« Nous savons que la paix n’est pas le fruit du hasard », a affirmé António Guterres. « Nous devons agir pour faire taire les armes […] pour protéger les civils […] pour nous attaquer aux causes profondes des conflits […] pour investir dans la prévention, le dialogue et la confiance […] pour soutenir les artisans de la paix, en particulier les femmes et les jeunes, qui sont en première ligne de l’espoir ».

Avant de faire sonner la cloche à son tour, Annalena Baerbock a rappelé la responsabilité des Nations Unies dans le maintien de la paix. Malgré la prolifération des conflits à travers le monde, elle a conclu sur un message d’espoir, à rebours de la remise en cause actuelle du multilatéralisme : « Y aurait-il moins de guerres sans l’ONU? Certainement pas. Ce n’est pas le moment de laisser tomber. C’est le moment de redoubler d’efforts ».

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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