Une mise à jour du Centre météorologique mondial de Pékin, publiée le 5 août, indique qu’au cours de la semaine dernière, les températures maximales ont dépassé 42 °C dans certaines régions d’Asie occidentale, du sud de l’Asie centrale, de la majeure partie de l’Afrique du Nord, du sud du Pakistan et du sud-ouest des États-Unis, avec des pics locaux dépassant 45 °C.

Les températures maximales dans le sud-ouest de l’Iran et l’est de l’Iraq ont localement dépassé les 50 °C, provoquant des perturbations dans l’approvisionnement en électricité et en eau, l’éducation et le travail.

Entre 40 et 47 °C au Maroc

Le Service météorologique national du Maroc a émis une alerte canicule pour des températures comprises entre 40 et 47 °C pour la semaine du 4 août.

« En général, pendant l’été, la combinaison d’une chaleur extrême près de la surface et d’un air froid en altitude peut entraîner des précipitations extrêmes et des crues soudaines dévastatrices sur les reliefs élevés, affectant davantage la vie des populations, les infrastructures et provoquant des glissements de terrain », a déclaré Omar Baddour, responsable de la surveillance climatique à l’OMM.

Le Japon a enregistré un nouveau record national de température de 41,8 °C (107,2 °F) le 5 août, battant le record de 41,2 °C établi le 30 juillet. Au cours de cette vague de chaleur prolongée et exceptionnelle, plusieurs dizaines de nouveaux records ont été enregistrés dans les stations météorologiques, tant pour les températures maximales diurnes que pour les températures minimales nocturnes.

Dans plusieurs régions de l’hémisphère nord, les températures maximales ont oscillé entre 38 et 40 °C, certaines zones dépassant même les 42 °C.

Un enfant boit de l’eau dans un pot en terre cuite pendant une vague de chaleur au Rajasthan, en Inde.

Tueur silencieux

Le début du mois d’août poursuit ainsi une tendance notée en juillet. Selon le service Copernicus sur le changement climatique de l’Union européenne, juillet 2025 a été le troisième mois de juillet le plus chaud au niveau mondial (après juillet 2023 et 2024).

Le sud-est de l’Europe a été confronté à des vagues de chaleur et à des incendies de forêt, avec une température record de 50,5 °C en Turquie.

En dehors de l’Europe, les températures ont été les plus élevées par rapport à la moyenne dans l’Himalaya, en Chine et au Japon, selon le bulletin mensuel du service Copernicus sur le changement climatique.

« Les chaleurs extrêmes sont parfois qualifiées de tueur silencieux, mais avec la science, les données et les technologies actuelles, le silence n’est plus une excuse. Chaque décès dû à des chaleurs extrêmes peut être évité », a déclaré Ko Barrett, Secrétaire général adjoint de l’OMM.

Selon des estimations modélisées, entre 2000 et 2019, environ 489.000 décès liés à la chaleur sont survenus chaque année, dont 45 % en Asie et 36 % en Europe. À l’échelle mondiale, il est reconnu que les diagnostics et les déclarations officiels des maladies, blessures et décès liés à la chaleur sont sous-estimés.

Unsplash/Landon Parenteau

Feu de forêt dans le Saskatchewan, au Canada (photo d’archives).

Feux de forêt

La chaleur extrême a alimenté des feux de forêt dévastateurs, faisant des victimes et détériorant la qualité de l’air.

Les pompiers de Chypre, de Grèce et de Turquie ont lutté contre les feux de forêt, qui ont contraint les habitants à fuir leurs maisons, fait plusieurs victimes et rempli le ciel d’épais panaches de fumée.

Si l’incendie qui s’est déclaré mardi dans une forêt de la station balnéaire de Tarifa, dans l’extrême sud de l’Espagne s’est stabilisé, des feux continuent de ravager le département français de l’Aude. Parti mardi d’un village entre Carcassonne et Narbonne, le plus gros incendie de l’été en France a ravagé au moins 16.000 hectares mercredi soir, « plus que la commune de Paris », selon les autorités françaises.

En Amérique du nord, le Canada connaît l’une des pires saisons de feux de forêt jamais enregistrées en termes de superficie brûlée. Au 3 août, plus de 6,6 millions d’hectares avaient brûlé, selon le Centre interagences des incendies de forêt du Canada. Ce chiffre dépasse la moyenne sur 25 ans, qui est d’environ 2,2 millions d’hectares, mais reste inférieur aux plus de 12,3 millions d’hectares brûlés à cette date en 2023, une année record.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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