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Si sa force collective et son joueur brésilien Vinicius Junior ont été déterminants, le Real Madrid doit également sa place en finale de Ligue des champions à des héros inattendus: Joselu, Lunin, Rüdiger, Lucas Vasquez et Brahim Diaz.
Personne ne l’attendait là, mais il a surgi.

Le buteur espagnol de 34 ans, prêté par l’Espanyol Barcelone, n’avait jamais connu le haut niveau européen jusqu’à cette saison.
En 2022, c’est en tant que simple fan – et beau-frère de Dani Carvajal – que Joselu avait assisté à la finale de la Ligue des champions au stade de France contre Liverpool (1-0).

Mercredi, il a offert à son club de coeur une opportunité en or de décrocher sa quinzième coupe aux grandes oreilles en marquant coup sur coup à la 88e et à la 91e minute face au Bayern Munich en demi-finale retour, alors qu’il était virtuellement éliminé.

“C’est encore plus beau que dans mes rêves” a confié après la rencontre celui qui a fait office toute la saison de joker offensif pour pallier le départ de Karim Benzema en Arabie saoudite et qui compte désormais cinq buts en C1.
Lui non plus n’était pas destiné à briller dans le dernier carré de la plus prestigieuse compétition du foot européen.

Après avoir enchaîné les prêts dans des équipes de seconde zone, l’Ukrainien Andriy Lunin, 25 ans, est passé de troisième gardien à titulaire pour pallier la grave blessure de Thibaut Courtois.

Et il s’est montré décisif quand son équipe en avait le plus besoin, avec 9 arrêts en huitième aller à Leipzig (1-0), 8 arrêts et deux tirs au but stoppés pour offrir la qualification au Real en quart de finale retour face à Manchester City (1-1) et quatre nouvelles parades contre le Bayern (2-1).

L’histoire serait cruelle pour lui, le héros du parcours européen du géant espagnol, si Carlo Ancelotti décide le 1er juin de faire confiance à l’expérience du haut niveau de Courtois, grand artisan de la 14e C1 madrilène en 2022.

On connaissait sa robustesse dans les duels, sa fougue et son sale caratère. Le défenseur central allemand Antonio Rüdiger est entré dans une toute autre dimension en s’affirmant comme le patron de la défense merengue avec des prestations XXL.

D’abord face à Manchester City, en muselant à deux reprises le buteur norvégien Erling Haaland, avant de marquer le tir au but décisif, puis le Bayern, en contenant au maximum l’Anglais Harry Kane avant de se muer en passeur sur le deuxième but de Joselu à la 91e minute.

D’une étonnante régularité, l’ex-joueur de Chelsea a également été déterminant dans la reconquête du titre de champion d’Espagne.
Son bijou en huitième de finale aller à Leipzig (1-0), durant lequel le Real a été largement dominé et n’a survécu que grâce aux parades de Lunin, est le but qui a permis au Real de poursuivre sa route.

L’international marocain Brahim Diaz a démontré son talent comme remplaçant de luxe tout au long de la saison, réussissant souvent à apporter le déséquilibre comme il l’a encore fait contre le Bayern. C’est sa reprise du droit qui est à l’origine du corner menant au second but de Joselu.

Souvent sobre mais solide, le capitaine Nacho, 34 ans, a lui été héroïque en quarts à Manchester en transformant son tir au but au bout de plus de 120 minutes d’effort, tout comme Lucas Vasquez, venu suppléer un Vinicius meutri par des crampes en prolongation.
Alors que le dernier sacre merengue de 2022, le quatorzième, a été celui de Karim Benzema et des remontadas, le quinzième pourrait bien être celui de ces hommes de l’ombre.

Source of original article: Libération (www.libe.ma).
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