« Nos partenaires indiquent que depuis le cessez-le-feu, les autorités israéliennes ont rejeté 107 demandes d’entrée de matériel de secours, notamment des couvertures, des vêtements d’hiver ainsi que des outils et matériaux nécessaires à l’entretien et au fonctionnement des services d’eau, d’assainissement et d’hygiène », a déclaré jeudi à New York Farhan Haq, porte-parole adjoint du Secrétaire général de l’ONU.

Près de 90 % des refus concernent plus de trente organisations non gouvernementales locales et internationales, a-t-il précisé. « Plus de la moitié de ces demandes ont été rejetées au motif que les organisations n’étaient pas autorisées à acheminer des biens humanitaires vers Gaza », a-t-il ajouté.

Des entraves persistantes à l’aide humanitaire

Ces restrictions, déplore l’ONU, continuent de freiner les opérations de secours, alors même qu’un plan de 60 jours a été mis en place pour tenter de répondre aux besoins urgents de la population.

« L’ONU et ses partenaires pourraient faire davantage si les autres obstacles étaient levés », a souligné M. Haq, précisant que certains matériels refusés avaient été classés par les autorités israéliennes comme ne relevant pas de l’aide humanitaire, ou considérés comme à « double usage » – tels que des panneaux solaires, des générateurs ou des pièces de véhicules.

Malgré un cessez-le-feu encore fragile entre les forces israéliennes et le Hamas – qui continuerait de contrôler un peu plus de la moitié de la bande de Gaza –, le bureau onusien des affaires humanitaires (OCHA) continue de recevoir des signalements d’activités militaires.

« Des explosions continues de bâtiments résidentiels sont signalées chaque jour dans plusieurs zones où l’armée israélienne reste déployée », a indiqué le porte-parole, citant Rafah et l’est de Khan Younès, dans le sud, et l’est de Gaza-ville, dans le nord.

L’OCHA a rappelé à l’armée israélienne son obligation de « prendre constamment toutes les précautions possibles pour épargner les civils, y compris les travailleurs humanitaires, dans le cadre de ses opérations ».

Une population épuisée, des retours incertains

Les déplacements de population restent massifs : plus de 680 000 personnes déplacées ont quitté le sud pour regagner le nord de l’enclave depuis le début du cessez-le-feu. Mais beaucoup de familles déplacées « ont exprimé leur souhait de rester là où elles se trouvent, en raison de l’ampleur des destructions, du manque d’alternatives et de l’incertitude persistante quant à la sécurité et à la disponibilité des services dans leurs lieux d’origine », a précisé M. Haq.

Malgré les obstacles, les agences des Nations Unies et leurs partenaires sont parvenus à atteindre des dizaines de milliers de foyers avec des distributions de nourriture, d’argent liquide et de services essentiels.

« Les effets de l’intensification de la réponse humanitaire à Gaza sont déjà visibles », a conclu Farhan Haq, « mais bien davantage pourrait être accompli si les obstacles restants étaient levés ».

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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