Le 25 août 2017, plus de 700.000 hommes, femmes et enfants avaient traversé la frontière pour se réfugier au Bangladesh voisin, après une offensive de l’armée birmane déclenchée par des attaques d’un groupe armé. Ils ont rejoint des dizaines de milliers de compatriotes déjà entassés dans le district de Cox’s Bazar, qui abrite l’un des plus vastes camps de réfugiés au monde.

Pris entre deux feux

Le coup d’État militaire de 2021, qui a renversé le gouvernement civil élu, a encore plongé le pays dans l’insurrection et la répression.

Aujourd’hui, les Rohingya restés dans l’État de Rakhine sont pris entre les feux de l’armée birmane et de l’Armée d’Arakan, un groupe armé qui revendique l’autonomie du territoire.

Dans une déclaration publiée lundi par son porte-parole, le secrétaire général de l’ONU dénonce les recrutements forcés, les violations des droits humains et les autres abus dont les Rohingya sont victimes, à l’instar de l’ensemble de la population de l’État de Rakhine.

La spirale de violences a récemment poussé de nouveaux civils à fuir vers le Bangladesh, qui accueille déjà plus d’un million de réfugiés venus du Myanmar. Le chef de l’ONU s’inquiète de leur sort : « Les informations faisant état de refoulements, d’expulsions et de déportations dans la région suscitent de sérieuses inquiétudes quant aux violations potentielles du principe de non-refoulement et au rétrécissement de l’espace d’asile », souligne-t-il.

Protéger tous les civils

António Guterres réitère son appel au respect du droit international et à la protection de tous les civils. Évoquant sa visite à Cox’s Bazar en mars, il salue « la résilience des communautés rohingya ». Mais il insiste : seule une solution politique globale, qui intègre véritablement les Rohingya et s’attaque aux causes profondes de leur marginalisation, pourra mettre fin à une crise qui s’éternise.

Une conférence sous haute attente

Une conférence de haut niveau sur le sort des Rohingya est prévue le 30 septembre à New York. Le secrétaire général espère que cet événement attirera de nouveau l’attention de la communauté internationale sur la nécessité de trouver des solutions durables.

D’ici là, son envoyée spéciale pour le Myanmar poursuit ses discussions avec toutes les parties, afin de faire taire les armes et de poser les bases d’un processus politique porté par les Myanmarais eux-mêmes. Avec un objectif encore lointain : permettre un retour volontaire, sûr, digne et durable des Rohingya dans leur pays.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

To submit your press release: (https://www.globaldiasporanews.com/pr).

To advertise on Global Diaspora News: (www.globaldiasporanews.com/ads).

Sign up to Global Diaspora News newsletter (https://www.globaldiasporanews.com/newsletter/) to start receiving updates and opportunities directly in your email inbox for free.