Bien que les femmes et les filles d’ascendance africaine incarnent la force, la résilience et un potentiel inexploité, elles demeurent parmi les groupes les plus marginalisés au monde en raison de l’intersection des discriminations raciales, sexistes et socio-économiques.

Par exemple, elles souffrent de taux de mortalité maternelle alarmants, selon l’UNFPA, l’agence des Nations Unies pour la santé reproductive. Souvent, les cas ne sont pas liés au revenu ou à l’éducation, mais plutôt au racisme et aux inégalités structurelles découlant de l’héritage de l’esclavage et du colonialisme.

« La bonne nouvelle, cependant, c’est que ces problèmes ne sont pas irréversibles », a déclaré Patricia DaSilva, conseillère principale à l’agence, à ONU Info.

« Nous pouvons y remédier. Nous avons les solutions à bon nombre des problèmes auxquels nous sommes confrontés en matière de santé maternelle pour les femmes et les filles d’ascendance africaine ».

Données et solutions

L’UNFPA plaide pour un renforcement des systèmes de santé et des investissements dans les programmes de sages-femmes, une formation adaptée aux différences culturelles pour les prestataires de soins et une amélioration de la collecte de données.

L’agence investit également dans des partenariats, comme une initiative menée dans la région Pacifique de la Colombie, où vivent d’importantes communautés d’origine africaine.

« Nous avons travaillé avec les sages-femmes traditionnelles pour qu’elles intègrent les savoirs ancestraux aux pratiques de santé modernes. Cela inclut notamment la promotion d’un enregistrement précis des naissances », a-t-elle expliqué.

« Cela paraît simple, mais lorsque l’on se trouve dans une communauté isolée, sans accès aux technologies ni aux bureaux administratifs, cela devient un enjeu crucial ».

Agents du changement

Mme DaSilva a défendu le thème de la Journée internationale, qui met l’accent sur les femmes et les filles d’origine africaine en tant que leaders, et non seulement bénéficiaires.

« Je pense qu’il est important que la communauté internationale, la communauté mondiale, comprenne que les femmes et les filles d’origine africaine ne sont pas des bénéficiaires de l’aide. Elles sont des leaders. Elles sont des innovatrices. Elles sont des actrices du changement », a-t-elle déclaré.

« Nous avons l’opportunité, et même l’obligation et la responsabilité, de soutenir les efforts visant à trouver des solutions, à faire entendre leur voix et à redoubler d’efforts pour éliminer les obstacles structurels qui continuent d’entraver leur progression ».

La première célébration de la Journée internationale coïncide avec le début de la deuxième Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine, qui se poursuivra jusqu’en 2034.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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