Le Président de l’Assemblée générale, Dennis Francis, a souligné depuis la tribune de la salle de l’Assemblée que la crise israélo-palestinienne était la première crise à laquelle était confrontée l’organisation mondiale lors de sa création.

Parvenir à un cessez-le-feu

La paix est restée insaisissable depuis. Aujourd’hui une situation intenable se détériore « à une vitesse alarmante », a-t-il déclaré aux délégués.

M. Francis a exhorté la communauté internationale à ne pas détourner les yeux de la situation désastreuse qui s’est développée depuis les attaques terroristes du 7 octobre et la dévastation causée par l’opération militaire israélienne à Gaza qui a suivi.

Il a appelé les parties au conflit, soutenues par les nations disposant de moyens de pression, à parvenir d’urgence à un accord sur un cessez-le-feu afin de mettre fin aux souffrances d’innombrables personnes et d’assurer la libération de tous les otages.

Le statut de la Palestine à l’ONU

Par ailleurs, l’Assemblée générale doit procéder à un vote sur un projet de résolution, coparrainé par un groupe de pays, concernant le statut de l’État observateur de Palestine auprès des Nations Unies.

Le projet de résolution fait suite au veto opposé par les États-Unis au Conseil de sécurité le 18 avril, qui a bloqué l’admission de la Palestine en tant qu’État membre à part entière de l’ONU. Ce projet de résolution, présenté par l’Algérie, membre non permanent, a recueilli douze voix pour, la Suisse et le Royaume-Uni s’abstenant.

Projet de résolution sur la Palestine

Le projet de résolution doit être soumis au vote de l’Assemblée générale, composée de 193 membres, où aucune nation n’a de droit de veto, et devrait « recommander » que le Conseil de sécurité réexamine favorablement la question de l’adhésion de la Palestine, conformément à l’article 4 de la Charte des Nations Unies concernant l’adhésion et l’avis consultatif émis par la Cour internationale de Justice (CIJ) en 1948.

Une version révisée du projet de résolution, publiée jeudi soir à New York, comprend également une annexe qui, à titre exceptionnel et sans créer de précédent, énumère les changements importants apportés au statut de l’État de Palestine lors des réunions et conférences de l’Assemblée générale, y compris son ordre dans la liste des orateurs et la disposition des sièges.

Ces mesures n’auraient pas seulement une importance symbolique mais signaleraient un changement dans le poids diplomatique de la Palestine au sein de l’ensemble du système des Nations Unies.

Aucun droit de vote

Le texte note également qu’en tant qu’État observateur, la Palestine n’a pas le droit de voter à l’Assemblée générale ni de présenter sa candidature aux organes de l’ONU tels que le Conseil de sécurité ou le Conseil économique et social.

Si elles sont adoptées, les modalités ne s’appliqueront qu’à partir du début de la 79e session de l’Assemblée générale, qui débute à la mi-septembre 2024.

Les projets de résolution ne représentent pas la position officielle de l’Assemblée générale tant qu’ils n’ont pas été formellement adoptés.

Une fois la résolution votée, l’ensemble de la question du statut de la Palestine reviendra au Conseil de sécurité pour un examen plus approfondi, où tout effort visant à devenir membre à part entière risque d’être à nouveau bloqué par le membre permanent, les États-Unis.

La majorité de l’Assemblée générale aura cependant eu son mot à dire, dans un contexte de crise persistante.

Dixième session extraordinaire d’urgence

La réunion s’inscrit dans la continuité de la dixième session extraordinaire d’urgence, qui s’est réunie pour la dernière fois le 12 décembre 2023, dans le contexte d’une aggravation de la crise à Gaza.

Lors de cette réunion, dans une résolution adoptée à une écrasante majorité, l’Assemblée a exigé un cessez-le-feu humanitaire immédiat, ainsi que la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages.

L’Assemblée a également décidé d’ajourner temporairement la session et a autorisé le Président de l’Assemblée générale à reprendre sa réunion à la demande des États membres.

La dixième session extraordinaire d’urgence s’est réunie pour la première fois en avril 1997, à la suite d’une demande du Qatar. Cela faisait suite à une série de réunions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale concernant la décision israélienne de construire un grand projet de logement dans une zone de Jérusalem-Est.

A suivre…

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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