Les organismes d’aide humanitaire continuent de travailler sans relâche pour atteindre les zones les plus durement touchées.
L’Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA) a annoncé que près de 800 personnes avaient perdu la vie depuis fin juin, soit près de trois fois le bilan de la même période l’an dernier.
La province de Khyber Pakhtunkhwa a été la plus durement touchée, où des crues soudaines et des glissements de terrain ont emporté des maisons et des écoles dans les districts montagneux, isolant des villages et des communautés entières.
Le Pendjab, la province la plus peuplée du pays, est également en état d’alerte maximale, la montée des eaux des rivières Sutlej, Ravi et Chenab menaçant les communautés en aval. Les autorités craignent que le niveau des eaux en amont et les réservoirs presque pleins ne provoquent de nouvelles inondations dans les prochains jours.
Les pluies incessantes de la mousson ont fait des ravages à travers le Pakistan.
Les débordements de glaciers aggravent la crise
Au Gilgit-Baltistan, les inondations dues aux débordements de lacs glaciaires ont aggravé la situation, détruisant des maisons, des réseaux d’eau et des infrastructures électriques dans des vallées reculées.
Ces inondations surviennent lorsque de fortes pluies ou la hausse des températures provoquent la rupture de lacs glaciaires à travers leurs barrières naturelles, libérant soudainement d’importantes quantités d’eau et de débris. Sans avertissement, elles sont souvent catastrophiques.
Les experts avertissent que le changement climatique accélère la fonte des glaciers dans la région de l’Himalaya et de l’Hindou Kouch, augmentant le nombre et la taille des lacs instables et augmentant les risques de telles catastrophes.
Plus d’un million de personnes touchées
Le bilan humanitaire est lourd, avec plus d’un million de personnes touchées à l’échelle nationale.
De nombreuses familles se réfugient dans des communautés d’accueil plutôt que dans des camps de secours, invoquant des inquiétudes pour leur bétail et la scolarité des enfants. Les professionnels de santé signalent une recrudescence des cas de paludisme, de fièvre et d’infections cutanées, mettant à rude épreuve les services de santé déjà fragiles.
Malgré les efforts importants déployés par les autorités fédérales et provinciales, soutenues par l’ONU et ses partenaires humanitaires, de graves lacunes subsistent.
Communautés isolées
Les besoins les plus criants se situent dans les zones montagneuses reculées, où les glissements de terrain bloquent l’accès et où les habitants sont confrontés à une aggravation des maladies, de la faim et des pénuries d’eau, selon le Bureau de coordination de l’aide humanitaire des Nations Unies (OCHA).
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a déclaré que les enfants sont confrontés à des risques accrus, avec des écoles endommagées, une pénurie d’eau potable et des besoins de protection croissants. L’agence a envoyé des kits d’hygiène et contribué à rétablir les principaux approvisionnements en eau.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), pour sa part, dirige les opérations de surveillance et de contrôle des maladies afin de contenir les épidémies.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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