L’agence onusienne met en garde contre les conséquences croissantes de ces extrêmes d’excès ou de pénurie d’eau, qui affectent à la fois les économies et les sociétés à l’échelle planétaire.

« Les derniers exemples en date des ravages importants liés à l’eau sont les inondations dévastatrices causées par la mousson au Pakistan, les inondations au Soudan du Sud et les crues soudaines meurtrières sur l’île indonésienne de Bali », a souligné la Secrétaire générale de l’OMM, Celeste Saulo en présentant le rapport.

Un déséquilibre persistant

En 2024, seulement un tiers des bassins fluviaux mondiaux ont enregistré des conditions « normales » de débit, par rapport à la moyenne de la période 1991-2020, tandis que les deux autres tiers ont eu trop ou trop peu d’eau.

C’est la sixième année consécutive de déséquilibre dans le cycle hydrologique, alerte l’OMM.

« Les ressources en eau sont sous une pression croissante, et les événements extrêmes ont un impact direct et de plus en plus important sur les vies humaines et les économies », a affirmée Mme Saulo.

Un enfant de sept ans traverse les eaux de crue jusqu’à la taille dans le Pendjab, la province la plus peuplée et la plus touchée du Pakistan.

Les grands bassins d’eau affectés

L’année 2024 est la plus chaude jamais enregistrée, avec un épisode El Niño ayant exacerbé la sécheresse dans des régions, d’autres ayant connu des conditions plus humides que la normale.

L’OMM met en lumière plusieurs régions particulièrement touchées.

Les débits ont été largement inférieurs à la normale dans les principaux bassins fluviaux, notamment ceux de l’Amazone, du São Francisco, du Paraná et de l’Orénoque, en Amérique du Sud, et ceux du Zambèze, du Limpopo, de l’Okavango et de l’Orange, en Afrique australe.

En Afrique de l’Ouest, des inondations majeures ont frappé le Sénégal, le Niger, le lac Tchad et le bassin du Volta.

En Europe centrale et en Asie, les niveaux d’eau des rivières ont excédé les moyennes, faisant monter le niveau des principaux bassins tels que ceux du Danube, du Gange, du Godavari et de l’Indus.

Cette combinaison d’extrêmes est un signe inquiétant du dérèglement climatique à l’échelle mondiale.

La surexploitation des eaux souterraines

Le rapport souligne également la surexploitation des eaux souterraines comme un problème majeur.

Dans 47 pays, seulement 38 % des puits étudiés affichaient des niveaux d’eau normaux.

Cette surexploitation menace les ressources en eau à long terme, aggravant la situation pour les écosystèmes et les populations qui dépendent de ces sources.

L’accélération de la fonte des glaciers risque de déclencher une avalanche d’effets en cascade sur les économies, les écosystèmes et les communautés.

La fonte des glaciers

La perte de masse glaciaire continue d’accélérer, avec un total de 450 gigatonnes disparues en 2024.

Cette perte est équivalente à un bloc de glace de 7 km de long, 7 km de large et 7 km de haut — ou assez d’eau pour remplir 180 millions de piscines olympiques. Ce phénomène, qui touche toutes les régions, menace gravement les ressources en eau douce futures.

L’OMM appelle les gouvernements et les acteurs mondiaux à prendre des mesures concrètes pour stabiliser le cycle de l’eau et protéger les ressources essentielles pour les générations futures.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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