S’exprimant lundi matin à l’ouverture de la conférence de haut niveau sur le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution à deux États, le chef de l’ONU a dressé le tableau saisissant d’un conflit qui continue de « faire des morts, de détruire des avenirs et de déstabiliser la région et notre monde ».
« Nous savons que le conflit israélo-palestinien perdure depuis des générations, défiant les espoirs, la diplomatie, d’innombrables résolutions et le droit international », a déclaré M. Guterres. « Mais nous savons aussi que sa persistance n’est pas inévitable. Il peut être résolu. Cela exige une volonté politique et un leadership courageux. Et cela exige la vérité ».
« La vérité est que nous sommes à un point de rupture. La solution à deux États est plus lointaine que jamais ».
Le Secrétaire général a dénoncé les attaques du Hamas contre Israël et les prises d’otages du 7 octobre comme des actes de terrorisme qu’il a « condamnés à maintes reprises ».
Dans le même temps, il a déclaré que « rien ne peut justifier l’anéantissement de Gaza qui se déroule sous les yeux du monde entier ».
Il a également dénoncé la famine qui frappe les civils, le massacre de dizaines de milliers de personnes, les déplacements massifs de population, la violence des colons et l’annexion rampante de la Cisjordanie occupée, une mesure qu’il a qualifiée d’« illégale ».
Cesser de saper la solution à deux États
« Les actions unilatérales qui compromettraient à jamais la solution à deux États sont inacceptables et doivent cesser », a-t-il déclaré. « Il ne s’agit pas d’événements isolés. Ils s’inscrivent dans une réalité systémique qui démantèle les fondements de la paix au Moyen-Orient ».
Cette conférence de trois jours, mandatée par l’Assemblée générale, est co-organisée par la France et l’Arabie saoudite. Elle comprend des séances plénières et des tables rondes thématiques sur des questions telles que les dispositifs de sécurité, les besoins humanitaires, la reconstruction et la viabilité économique d’un futur État palestinien.
Des dirigeants mondiaux sont réunis à l’ONU à New York pour discuter de la solution à deux États, Israël et Palestine.
Au-delà des discours
Dans son discours, M. Guterres a exhorté les États membres à ne pas laisser cet événement se transformer en « nouvel exercice de bons discours ».
« Il peut et doit constituer un tournant décisif, catalyseur de progrès irréversibles vers la fin de l’occupation et la réalisation de notre aspiration commune à une solution viable à deux États », a-t-il déclaré.
Réitérant la position de longue date de l’ONU, le Secrétaire général a déclaré que la solution à deux États demeure la seule voie viable vers la paix, avec Israël et la Palestine vivant côte à côte à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, fondées sur les lignes d’avant 1967, avec Jérusalem comme capitale des deux États.
« C’est la condition sine qua non pour la paix dans l’ensemble du Moyen-Orient », a-t-il conclu.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal bin Farhan Al Saud, et Mohammad Mustafa, Premier ministre de l’État de Palestine, ont également pris la parole au début de la conférence.
Une séance plénière est prévue dans la salle de l’Assemblée générale à 15h, heure de New York.
A suivre…
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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