La majorité des rapatriements concernent le Nigeria et la République centrafricaine (RCA), où environ 10 000 réfugiés supplémentaires devraient rentrer d’ici la fin de l’année.
Selon le HCR, la poursuite des progrès dépendra directement de l’obtention de financements additionnels.
« Nous lançons un appel en faveur d’un financement urgent, flexible et pluriannuel afin de soutenir les retours volontaires et la réintégration, permettant ainsi à des milliers d’autres familles de rentrer chez elles dans la dignité », a déclaré depuis Dakar Abdouraouf Gnon-Konde, directeur du bureau régional du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, lors d’un point de presse à Genève.
Un besoin d’au moins 25 millions de dollars pour 2026
Sur la base des opérations prévues, l’agence estime à 25 millions de dollars le budget minimal nécessaire en 2026 pour renforcer les programmes de retour volontaire et de réintégration. De récentes enquêtes menées par le HCR montrent d’ailleurs une forte volonté de retour parmi les réfugiés, malgré les conditions encore fragiles.
Environ 80 000 réfugiés centrafricains installés au Cameroun et au Tchad espèrent regagner leur pays dès que les services de base et les moyens de subsistance seront rétablis.
Des accords régionaux pour faciliter les retours
Le HCR et ses partenaires comptent soutenir le retour de 60 000 réfugiés en RCA en 2026, dans le cadre d’un plan 2024-2028, qui prévoit jusqu’à 300 000 rapatriements. Ce plan s’appuie sur la stabilité relative retrouvée dans certaines zones et sur un meilleur dialogue régional.
En février, le HCR a signé avec les gouvernements du Tchad et du Nigeria un accord tripartite pour encadrer le retour volontaire et sûr des réfugiés nigérians installés au Tchad. Des discussions sont en cours pour un dispositif similaire avec le Niger.
En Afrique centrale, l’accord de paix de Washington, conclu en juin 2025 entre la RDC et le Rwanda, ainsi que la déclaration de principes signée à Doha en juillet entre la RDC et le groupe rebelle du M23, ont réaffirmé le caractère strictement volontaire des retours. Le HCR a déjà facilité cette année le rapatriement de 5 000 personnes et prévoit d’accompagner le retour volontaire de 10 000 réfugiés rwandais de RDC en 2026.
Un convoi de véhicules des Nations Unies en train de rapatrier des réfugiés centrafricains depuis le Cameroun (Archives).
Des programmes menacés par le manque de financement
Si certains retours se sont déroulés dans des conditions sûres et dignes, d’autres restent précaires, à l’image de la situation sécuritaire régionale. Le HCR souligne que « le retour réussi des réfugiés va bien au-delà du simple franchissement d’une frontière » et nécessite des investissements durables dans la réintégration pour reconstruire des vies « dans la stabilité et l’espoir ».
« Cependant, la dynamique enclenchée est sérieusement compromise par le manque de financement, qui pourrait mettre un terme aux activités de rapatriement et de réintégration prévues et laisser des milliers de réfugiés dans une situation précaire, dépendants de l’aide humanitaire », avertit M. Gnon-Konde.
Le HCR appelle enfin à renforcer la coordination régionale et les initiatives de paix, afin de garantir des « retours volontaires, sûrs et durables » en coopération avec les gouvernements partenaires.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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