La « Conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution à deux États », qui s’est ouverte lundi, était co-organisée par la France et l’Arabie saoudite. Plus d’une centaine de délégations ont pris la parole.

Les ministres des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot (à gauche) et saoudien Fayçal ben Farhan Al Saoud, coprésidents de la Conférence internationale pour le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution à deux États.

Pour un règlement juste et durable du conflit

Les deux pays ont fait circuler, pour adoption, une « Déclaration de New York ». Dans cette déclaration, les signataires affirment qu’ils sont d’accord « pour agir collectivement afin de mettre fin à la guerre à Gaza, de parvenir à un règlement juste, pacifique et durable du conflit israélo-palestinien, fondé sur la mise en œuvre effective de la solution à deux États, et de bâtir un avenir meilleur pour les Palestiniens, les Israéliens et tous les peuples de la région ».

« En l’absence de mesures décisives en faveur de la solution à deux États et de garanties internationales solides, le conflit s’aggravera et la paix régionale restera insaisissable », prévient le texte.

La conférence s’est déroulée dans un contexte dramatique, marqué par la guerre à Gaza où la population est confrontée aux ravages de la faim et les coups de boutoir sans précédent portés à la solution à deux Etats (Israël et Palestine).

Le Secrétaire général de l’ONU António Guterres s’adresse à la conférence de haut niveau sur le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution à deux États.

Seule voie viable vers la paix

A l’ouverture, lundi, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a averti que le conflit israélo-palestinien avait atteint un point de rupture, appelant à une action politique audacieuse pour sauver la solution à deux États et mettre un terme à ce qu’il a décrit comme le démantèlement systémique des efforts de paix.

Réitérant la position de longue date de l’ONU, le chef de l’ONU déclaré que la solution à deux États demeure la seule voie viable vers la paix, avec Israël et la Palestine vivant côte à côte à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, fondées sur les lignes d’avant 1967, avec Jérusalem comme capitale des deux États.

« C’est la condition sine qua non pour la paix dans l’ensemble du Moyen-Orient », a-t-il affirmé.

« Quelle est l’alternative d’une réalité à un seul État où les Palestiniens se voient refuser l’égalité des droits et sont contraints de vivre sous une occupation et des inégalités perpétuelles ?  Une réalité à un seul État où les Palestiniens seraient expulsés de leurs terres ? » Ce n’est pas conforme au droit international et c’est inacceptable, a tranché António Guterres, soutenant que, pour les Palestiniens, l’État est « un droit, pas une récompense ».

Le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, David Lammy, s’adresse à la conférence de haut niveau sur le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution à deux États.

Une solution en danger de mort

« La solution à deux États est en danger de mort », a affirmé le ministre des affaires étrangères de la France, Jean-Noël Barrot, qui a indiqué que son pays reconnaîtrait en septembre l’État de Palestine.

Un autre membre permanent du Conseil de sécurité, le Royaume-Uni, a également annoncé au deuxième jour de la conférence son intention de reconnaître l’État de Palestine. Le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, a dit que son pays emboîterait le pas à la France, d’ici à septembre prochain, si le gouvernement israélien n’a pas mis un terme à la situation « atterrante » à Gaza, s’il n’a pas stoppé sa campagne militaire et s’il n’a pas pris d’engagement ferme en faveur d’une paix durable sur la base de la solution à deux États.

Sur les 193 Etats membres des Nations Unies, 148 reconnaissent déjà l’Etat de Palestine.

Les pays qui ne reconnaissent toujours par l’Etat de Palestine comptent notamment les Etats-Unis et de nombreux pays européens. Toutefois l’an dernier, l’Espagne, l’Irlande et la Norvège sont venus s’ajouter à la liste des pays reconnaissant la Palestine.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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