L’accord international sur la prévention et la lutte contre les pandémies a été adopté sans vote, mardi à Genève, par l’assemblée de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon l’OMS, son adoption par la 78e Assemblée mondiale fait suite à trois années de négociations intensives lancées en raison des lacunes et des inégalités identifiées dans la réponse nationale et mondiale au virus COVID-19.
Le texte historique, élaboré après le Covid-19, prévoit diverses mesures afin d’améliorer la gestion des pandémies mondiales futures. Les prochaines étapes comprennent des négociations sur le système d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages.
En attendant, la communauté internationale dispose d’un accord, qui « stimule la collaboration mondiale afin de garantir une réponse plus forte et plus équitable aux futures pandémies ». Son objectif est « de prévenir les pandémies, de s’y préparer et d’y riposter », dans le respect du « droit souverain » des États.
Une victoire pour la santé publique
« Cet accord est une victoire pour la santé publique, la science et l’action multilatérale. Il nous permettra, collectivement, de mieux protéger le monde contre les futures menaces de pandémie. C’est aussi la reconnaissance par la communauté internationale que nos citoyens, nos sociétés et nos économies ne doivent pas être laissés dans une situation de vulnérabilité et subir à nouveau des pertes telles que celles subies lors de la grippe aviaire de type 19 », a déclaré dans un communiqué, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.
Afin de renforcer « l’architecture sanitaire mondiale », les pays s’engagent notamment à renforcer leurs capacités de prévention, de surveillance des pandémies et « d’assurer un accès équitable et rapide aux vaccins, aux produits thérapeutiques et aux diagnostics ».
Le texte prévoit aussi d’établir un « réseau mondial de chaînes d’approvisionnement et de logistique » (réseau GSCL) pour faciliter « l’accès équitable et en temps opportun aux produits de santé liés aux pandémies pendant les urgences de santé publique de portée internationale ».
Des derniers détails à régler d’ici mai 2026
« Maintenant que l’accord a vu le jour, nous devons tous agir avec la même urgence pour mettre en œuvre ses éléments essentiels, notamment les systèmes visant à garantir un accès équitable aux produits de santé vitaux en cas de pandémie », a fait valoir le Dr Teodoro Herbosa, secrétaire du ministère philippin de la santé et président de l’Assemblée mondiale de la santé de cette année.
Les détails du mécanisme doivent encore être négociés, d’ici mai 2026, afin que l’accord puisse être ratifié. En effet, la résolution sur l’accord de l’OMS sur les pandémies prévoit notamment le lancement d’un processus de rédaction et de négociation d’un système d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages (PABS) par l’intermédiaire d’un groupe de travail intergouvernemental (IGWG).
Une fois que l’Assemblée aura adopté l’annexe PABS, l’Accord de l’OMS sur les pandémies sera ouvert à la signature et à la ratification, notamment par les organes législatifs nationaux. Après 60 ratifications, l’accord entrera en vigueur.
L’accord de l’OMS sur la pandémie est le deuxième accord juridique international négocié en vertu de l’article 19 de la Constitution de l’OMS, le premier étant la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, qui a été adoptée en 2003 et est entrée en vigueur en 2005.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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