Selon l’ONU, les attaques militaires israéliennes contre les hôpitaux de la ville de Gaza et leurs environs laissent les civils malades et blessés sans aucun recours pour obtenir des soins vitaux, alors que l’escalade des attaques contre les civils et les infrastructures civiles fait d’innombrables victimes.
Parmi les attaques répertoriées ces deux dernières semaines, il y a celles de l’hôpital Al Quds, dans le sud-ouest de la ville, de l’hôpital pour enfants dans le nord-ouest, et du centre de secours médical, dans le centre. Dans le même temps, des frappes ont été signalées à proximité du complexe médical Al Shifa, dans l’ouest de la ville de Gaza, et de l’hôpital Al Ahli, dans l’est.
Selon un décompte effectué le 25 septembre par le ministère palestinien de la Santé, seuls 7 des 13 hôpitaux de la ville de Gaza étaient opérationnels, mais à peine. « L’intensité des bombardements dans leur voisinage rend également impossible l’accès sûr aux installations pour les personnes ayant besoin de soins », a dénoncé le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies.
Un agent de santé de l’UNRWA examine un enfant souffrant de malnutrition dans la ville de Gaza.
Quatre hôpitaux supplémentaires fermés
Or l’armée israélienne n’a pris aucune mesure pour fournir des soins médicaux alternatifs aux personnes dans le besoin, en violation de ses obligations en tant que puissance occupante.
« Les attaques répétées de l’armée israélienne contre des établissements de santé, dans un contexte de destruction massive de bâtiments résidentiels dans toute Gaza-Ville et de déplacements forcés massifs de la population civile, ainsi que les déclarations des dirigeants politiques sur la destruction de Gaza-Ville, soulèvent de graves préoccupations quant à la commission de toute une série de crimes au regard du droit international », a fait valoir le Bureau des droits de l’homme.
Vendredi dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait alerté sur les conséquences de l’offensive militaire israélienne dans la Gaza-Ville, qui continue de submerger les professionnels de santé sur place.
Selon l’OMS, quatre hôpitaux supplémentaires ont été contraints de fermer leurs portes ce mois-ci dans le nord de l’enclave déchirée par la guerre. Cela porte à seulement 14 le nombre total d’hôpitaux en activité à Gaza. La situation dans les huit hôpitaux restants et dans l’hôpital de campagne de Gaza-Villee reste critique.
Tenir Israël responsable de ces abus graves
Ces derniers développements interviennent alors que les forces israéliennes continuent de progresser dans Gaza-Ville. Dans le même temps, Tsahal a émis à plusieurs reprises des ordres d’évacuation à l’intention des communautés de la ville, déracinant des centaines de milliers de personnes et affectant de nombreux établissements de santé.
Ces derniers mois, les agences humanitaires de l’ONU ont souvent appelé l’armée israélienne à mettre fin à ses attaques brutales contre des établissements de santé et à faciliter l’acheminement sans encombre de l’aide humanitaire à Gaza, notamment de denrées alimentaires et de fournitures médicales.
Mais pour le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies dans le territoire palestinien occupé, la communauté internationale doit prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ces destructions, ces meurtres et ces déplacements insensés, et « tenir Israël responsable de ses abus graves et continus à Gaza ».
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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