Une attaque contre une prison ukrainienne fait des dizaines de morts et de blessés

Entre-temps, une autre attaque aurait fait cinq morts et trois blessés parmi les civils mardi dans la région de Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine.

Selon les autorités, les forces armées russes ont largué plusieurs bombes planantes puissantes sur la colonie pénitentiaire n° 99 de Bilenkivska le 28 juillet. La prison est située à environ 25 kilomètres de la ligne de front, dans la région de Zaporijjia.

Selon la mission onusienne, toutes les personnes tuées étaient des prisonniers. La mission prévoit de se rendre sur place dès que possible pour recueillir des informations complémentaires.

La Russie a nié toute responsabilité dans l’attaque.

Violation du droit international

« Les prisonniers sont des civils et doivent être protégés par le droit international humanitaire », a déclaré Danielle Bell, directrice de la Mission de surveillance des droits de l’homme des Nations Unies en Ukraine.

Le droit international humanitaire stipule que les attaques ne doivent viser que des objectifs militaires, et non des civils ou des biens civils. Une prison étant un bien civil, elle ne doit être attaquée que si elle est utilisée à des fins militaires.

Attaques meurtrières contre des civils

Lundi également, des forces russes auraient frappé près d’un hôpital à Kamianske, dans la région de Dnipropetrovsk. L’attaque a endommagé l’hôpital et sa maternité, faisant trois morts et 22 blessés, selon les autorités.

Au moins deux des victimes seraient des patients, dont une femme enceinte de sept mois.

Le lendemain, une attaque aurait tué cinq civils et en aurait blessé trois autres dans la région de Kharkiv.