« Le Conseil de sécurité a affirmé à plusieurs reprises le respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, comme cela a été réaffirmé tout récemment dans la résolution 2809 (2025) du 23 décembre 2025 », a noté le Sous-Secrétaire général des Nations Unies pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique, Mohamed Khaled Khiari, dans un exposé devant les membres du Conseil.
Appel à dialoguer
Dans ce contexte, il a appelé « les parties prenantes somaliennes à engager un dialogue pacifique et constructif », en rappelant notamment le communiqué de Djibouti de 2023 sur les pourparlers entre le gouvernement fédéral et le « Somaliland ».
Vendredi dernier, Israël est devenu le premier pays à reconnaître officiellement le « Somaliland », qui a fait sécession de la Somalie en 1991. En contrepartie, le « Somaliland » reconnaît Israël.
Depuis qu’il a déclaré son indépendance, le « Somaliland » gouverne la majeure partie du territoire qu’il revendique, mais il n’avait pas encore obtenu de reconnaissance internationale.
Le gouvernement somalien a critiqué ce qu’il a qualifié de « mesure illégale » de la part d’Israël. Des pays de la région, dont l’Egypte, la Jordanie, Djibouti, l’Arabie saoudite et la Turquie, ont aussi vivement condamné une mesure unilatérale susceptible de porter atteinte à la souveraineté somalienne.
Risque de déstabilisation de la région
La plupart des nations à majorité musulmane ne reconnaissent pas Israël, à l’exception notamment de la Turquie et de l’Égypte. En 2020, les accords d’Abraham, négociés par la première administration Trump, ont établi des relations formelles entre Israël et les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc.
Le « Somaliland », qui compte environ cinq millions d’habitants, a mis en place de nombreuses institutions étatiques, notamment un parlement élu, sa propre monnaie, son drapeau, son armée et sa police. Il occupe une position stratégique dans le golfe d’Aden, sur l’une des routes commerciales les plus fréquentées au monde reliant l’océan Indien au canal de Suez.
Il cherche à obtenir la reconnaissance des États-Unis, mais certains analystes avertissent que cette reconnaissance pourrait déstabiliser la région et renforcer des groupes terroristes tels qu’Al-Chabab.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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