« Des sources humanitaires rapportent qu’environ 82.800 personnes ont été déplacées entre mi-juillet et mi-août vers les zones de santé de Nizi, Lita, Bambu et Mangala », a indiqué, dans son dernier rapport, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).

La situation sécuritaire s’est fortement dégradée au cours des derniers jours dans le territoire de Djugu, en Ituri.

« Entre le 11 et le 13 août, une série d’attaques menées par des groupes armés dans plusieurs villages, dont Iga Barrière, a fait sept civils morts et 13 blessés, selon les autorités locales et la société civile », a précisé l’OCHA.

Ces attaques ont notamment touché les sites de personnes déplacées de Lindji, Iga 1 et Mudhu. Plusieurs centaines de maisons ont été pillées et incendiées.

Plus de 47 morts depuis la mi-juillet

Cette nouvelle flambée de violence est intervenue dans un contexte de détérioration continue du contexte sécuritaire depuis un mois.

Depuis la mi-juillet, des attaques et affrontements impliquant divers groupes armés et les forces armées congolaises dans les zones de santé de Nizi, Linga, Fataki et Lita ont fait « 47 morts et 33 blessés », a détaillé l’OCHA, relevant que plus d’une dizaine de civils ont été également enlevés au cours de ces incidents.

L’accès aux services de base est gravement compromis dans les zones affectées. Dans la seule zone de santé de Nizi, neuf des 12 structures de santé sont rendus non-opérationnelles à cause des pillages, des incendies ou de la fuite du personnel médical. Des partenaires locaux rapportent que les populations déplacées se sont installées dans des écoles, des églises et autres bâtiments publics, perturbant les services et les activités dans les infrastructures vitales.

« L’acheminement de l’aide humanitaire est également compromis », a précisé le Bureau de coordination des affaires humanitaires, soulignant que « la Route Nationale 27 (RN27), axe logistique principal pour les zones de Nizi, Fataki, Bambu, Mangala et Rethy, reste paralysée par les combats ».

En conséquence, plus de 256.000 personnes se retrouvent isolées et privées d’accès à l’assistance humanitaire.

Attaques attribuées aux ADF

Par ailleurs, la situation sécuritaire s’est également dégradée dans le sud de la province de l’Ituri, suite à des incursions et attaques attribuées aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) dans le territoire d’Irumu.

« Ces incidents sont perçus comme des représailles suite au lancement, le 6 juillet, d’opérations militaires contre ce groupe dans le territoire voisin de Mambasa. L’axe Komanda–Luna est particulièrement touché ».

Entre le 26 et le 28 juillet, au moins 52 civils ont été tués dans la zone de santé de Komanda, dont 43 dans la seule localité de Komanda-Centre. Selon l’OCHA, la société civile de l’Ituri rapporte qu’au moins 127 civils ont été tués dans des violences armées dans la province entre le 27 juin et le 12 août.

Face à la détérioration rapide de la situation, l’OCHA appelle toutes les parties à prendre des mesures urgentes pour protéger les civils et faciliter l’accès humanitaire.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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