Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), la reprise des combats dans cette partie orientale de la RDC a provoqué depuis le 5 décembre dernier un afflux important de réfugiés congolais au point d’entrée de Buganda.
« Les arrivées se poursuivent au Burundi. Des milliers de familles fuyant les violences au Sud-Kivu traversent les marais de la rivière Rusizi et arrivent aussi par le lac Tanganyika à Rumonge souvent après des parcours dangereux », a confirmé sur le réseau social X, le bureau du HCR au Burundi.
La crise humanitaire s’accompagne désormais d’inquiétudes sécuritaires. Mardi dernier, le Burundi a décidé de fermer sa frontière avec la RDC, après l’entrée du M23 – soutenu par l’armée rwandaise – dans Uvira.
Uvira, ville du Sud-Kivu située sur les rives du lac Tanganyika, en République démocratique du Congo (photo d’archives).
Un millier de réfugiés au Rwanda
Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), à la suite des arrivées massives de réfugiés congolais au Burundi, fuyant les affrontements violents dans le Sud-Kivu, notamment autour de Kamanyola, Luvungi et Katogota, « la situation sécuritaire s’est fortement dégradée depuis la semaine dernière ».
Les premières évaluations indiquent « un niveau élevé de vulnérabilité parmi les nouveaux arrivants », notamment les personnes blessées pendant les hostilités.
Un site d’accueil temporaire a été mis en place près de Buganda, à proximité de la frontière avec la RDC, afin d’héberger et de venir en aide aux populations touchées.
Outre les milliers de réfugiés enregistrés au Burundi, le Rwanda fait état également d’une « hausse modérée mais notable du nombre d’arrivées a été enregistrée entre le 3 et le 7 décembre, avec environ 1.000 personnes entrant par le point de passage de Bugarama, dans le sud-ouest du pays.
Plus de 500.000 déplacés internes en RDC
A l’intérieur de la RDC, les violences ont provoqué des déplacements de population à grande échelle. Depuis le 1er décembre, plus de 500.000 personnes, dont 104.000 enfants, ont été nouvellement déplacées au Sud-Kivu, et d’autres déplacements sont à prévoir à mesure que les hostilités s’étendent à d’autres régions.
L’UNICEF indique que de « graves violations » contre des enfants ont été signalées, notamment le meurtre de quatre élèves dans un attentat à l’explosif à Kaziba (Walungu) et la blessure de six élèves par balle à Walungu, Kabare et Bukavu. Les réseaux locaux de protection ont également signalé d’autres enlèvements et décès de civils, mais aucun chiffre vérifié n’est encore disponible.
Par ailleurs, la reprise des combats dans les provinces orientales a conduit à la déscolarisation de plus de 390.000 élèves. Selon l’UNICEF, plus de 1.200 écoles (15 %) restent fermées en raison du conflit. « Au moins sept écoles et un bureau de gestion de l’éducation ont été attaqués ou occupés, et des salles de classe ont été endommagées ou détruites ».
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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